Des brebis galeuses envahissent l’arène politique. Elles vendent leurs services au plus offrant. A l’Assemblée nationale, vagabonder est devenu presque la règle. Pas surprenant que quelques députés Ensemble prétendent quitter Katumbi pour se lâcher dans les bras de Fatshi . Au fond, aucun idéal, si ce n’es que le ventre, se moque un ténor de Lamuka.
Félix Tshisekedi lors de son passage à l’Assemblée nationale @Photo Droits tiers.
Sur Twitter, l’activiste Jean-Claude Katende, président de l’Association congolaise de défense des droits de l’homme s’interroge sur ce nouveau départ. Il ne croit pas à la noblesse de leur combat. Voilà pourquoi il exprime ouvertement son inquiétude sur l’avenir de la démocratie congolaise. De manière directe, le président de l’Asadho rappelle au camp Tshisekedi que les mêmes qui ont quitté Katumbi aujourd’hui, quitteront un jour Félix Tshisekedi pour quelqu’un d’autre. « Ceux qui quittent aujourd’hui Moïse Katumbi pour le pdt Tshisekedi, ils quitteront demain pour quelqu’un d’autre », avertit-il dans un tweet posté mercredi avant de poursuivre : “Sans mettre fin à cette escroquerie, le pays avancera difficilement”. Katende rappelle à Félix Tshisekedi que « changer de narratif, c’est aussi mettre fin à cette supercherie ».
Katumbi avait longtemps tourné la page
A ceux qui pensent fragiliser Katumbi, Mike Mukebayi Nkoso, fidèle aux principes, aux valeurs et aux idéaux de sa famille politique, affirme que son groupe garde toutes ses énergies. “Quels regrets ? Pouvez-vous regretter de participer à la ruine de la République, Croyez-vous à ça ? Êtes-vous sérieux, conséquent, avoir un avenir politique et avancer en défendant le bilan de Félix Tshisekedi ? En a-t-il un ? Même lui-même y croit-il ? Il en a un seul bilan à brandir ?_”, s’est-il ironiquement interrogé.
Le collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe voit très mal son parti s’adonner à défendre l’inexistant. Parlant du bilan du Félix Tshisekedi, Mukebayi conçoit mal que Katumbi se mêle d’une littérature sans fondement. “Dans une émission sur RFI et France 24, le président a soutenu avoir amorcé la mise en œuvre de la gratuité des soins. Et vous voulez que moi je répète ça aux Congolais?”, s’est-il éloigné.
Un politologue a expliqué à Ouragan.cd que ke pays verse dans la dérive de la pensée unique. Seul le pouvoir dicte sa loi. La loi du plus fort qui risque de ressusciter les vieux démons du MPR parti-Etat. Un danger pour la démocratie surtout que l’Udps s’est battue plus d’une trentaine d’années pour arriver au pouvoir.