Soigné pour une bronchite, François voit son état de santé s’améliorer. L’équipe médicale qui le suit, après évaluation des résultats des examens effectués vendredi et l’évolution clinique favorable, a autorisé au pontife de regagner le Vatican.

Visite surprise aux enfants malades

Le Souverain pontife s’était rendu au chevet des enfants malades dans l’après-midi dans le service d’oncologie pédiatrique. François leur a apporté des chapelets, des œufs en chocolat et des exemplaires d’un livre.

Au cours de la visite, qui a duré environ une demi-heure, l’évêque de Rome a conféré le sacrement du baptême à un petit garçon, nommé Miguel Angel, âgé de quelques semaines. Et après, il a regagné sa chambre, au dixième étage de l’hôpital romain.

Le communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège publié peu après 20h vendredi soir, ajoute que François s’était aussi adressé au personnel soignant. Le remplaçant de Benoît XVI a dédié une pensée à tous ceux qui contribuent à soulager les maux physiques et les angoisses.

Ils le font, a souligné François, aux gens qui, chaque jour, sont appelés à témoigner de la croix du Christ. Enfin, le père de l’Église universelle a exprimé sa gratitude aux professionnels soignants pour leur abnégation et leur esprit de service.

Dans l’après-midi du mercredi 29 mars, le Vatican indiquait que François avait été conduit à la polyclinique citée ci-dessus pour des examens de contrôle déjà programmés. Admis à l’hôpital Gemelli de Rome, François, 86 ans, avait des problèmes respiratoires.

Le jésuite argentin avait déjà été hospitalisé une dizaine de jours en juillet 2021 pour une lourde opération du côlon. Il a reconnu avoir gardé des “séquelles” de l’anesthésie, qui l’ont poussé à écarter jusqu’ici une intervention chirurgicale au genou.

Les douleurs causées par cette articulation, qui l’ont notamment obligé à annuler plusieurs rendez-vous en 2022 et à reporter un voyage en Afrique, sont au cœur de conjectures sur son éventuelle renonciation.

Le pape est suivi en permanence par une équipe de soignants, au Vatican comme lors de ses déplacements à l’étranger. Une précaution d’autant plus nécessaire qu’il a derrière lui un lourd passé médical car, à 21 ans, il a failli mourir d’une pleurésie et a subi l’ablation partielle d’un poumon.