Les annales du ministère des Finances retiendront que jamais réformes et innovations n’ont été mises comme sous Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, en un temps si record! Expert dans son domaine, comme disait de lui, son prédécesseur, Sele Yalaghuli, Nicolas Kazadi a notamment aidé la DGDA à endiguer l’évasion de plus de 400 millions $US l’an dans les télécoms avec la mise en place d’une plateforme de contrôle à l’importation des terminaux mobiles.
Nicolas Kazadi, le ministre congolais des Finances @Photo Droits tiers.
Le ministre des Finances a donc le mérite d’avoir perforé les faisceaux de la contrebande et la sous-déclaration douanière.
– Réformes fiscales –
D’une régie à une autre, depuis le 1er mars 2024, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a établi que toutes les démarches liées à l’immatriculation des véhicules tout comme le paiement se feront dorénavant en ligne. Dans un communiqué publié samedi, Nicolas Kazadi fait savoir que désormais il n’est plus nécessaire de se rendre à la DGI pour obtenir sa plaque d’immatriculation. Le ministre des Finances a aussi indiqué que la DGI va procéder à la remise des cartes roses gratuites pour tous les propriétaires qui ne les ont jamais reçues. Il leur faudra également faire une demande en ligne. Trois numéros sont communiqués au public pour plus d’informations sur l’utilisation de ce logiciel de demande d’immatriculation. Il s’agit du 0996081775, 0996081774 et un numéro whatsapp 0850396630.
Il sied de rappeler qu’après tâtons et reculons, la RDC est parvenue à mettre en place le système de caisses enregistreuses grâce au savoir-faire de Nicolas Kazadi. Le système de facturation normalisée et l’installation, pour ce faire, de dispositifs électroniques fiscaux sur toute l’étendue du territoire national devrait être pleinement opérationnel d’ici fin 2025. Ce dispositif permettra à l’hôtel des impôts de se doter d’un système d’information de monitoring à temps réel des opérations commerciales des contribuables assujettis à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Et l’introduction de la facture normalisée doit, à terme, booster davantage la mobilisation des recettes. L’objectif est de réaliser plus d’1 milliard de $US par an de TVA dès la première année, et porter les recettes entre 4 et 5 milliards $US à la 3e année de son déploiement total.
Autres innovations signées Nicolas Kazadi, l’introduction du prologiciel de gestion intégrée (ERP) pour dématérialiser complètement les procédures de gestion des assujettis, ainsi que la construction de trois Datacenter dont un a été livré et inauguré à Kinshasa par le Premier ministre, Sama Lukonde le 2 novembre 2023.
– DGRAD : maximiser les recettes non fiscales –
La DGRAD, en charge des recettes non fiscales, a bénéficié d’un logiciel puissant et ultra-performant pour la maximisation des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation : la DGRAD. Les régies financières étaient déjà dotées du logiciel ISYS Régies. Les deux systèmes sont à ce jour déployés à travers toutes les provinces et les services d’assiettes. Les résultats sont encourageants. Il est donc clair que les dispositifs mis en place sous la houlette du ministre des Finances constituent, en effet, des outils d’action de lutte contre cette prédation en ce qu’ils apportent la transparence et donnent la traçabilité de tout ce qui est dû à l’Etat.
« En République démocratique du Congo, note l’expert Osako Albert dans une tribune sur les finances publiques, les lois des finances publiques ont instauré le circuit de la chaîne des dépenses comme instrument de la bonne gouvernance afin de maîtriser la cohérence des dépenses contre les crédits alloués à chaque ministère et service public, conformément à la loi des finances adoptée par le Parlement et publiée chaque année par le président de la République ». Et de poursuivre , « la chaîne des dépenses permet donc aux agents du ministère du Budget de vérifier la régularité des dépenses à effectuer, la disponibilité du crédit sur base des pièces justificatives. La liquidation a la charge de vérifier la régularité de toutes les pièces (contrat, bon de commande, etc.) ainsi que la garantie bancaire pour les contrats de service ou d’exécution des travaux, avant d’envoyer au ministre des Finances ».
Pour plus de clairvoyance, Nicolas Kazadi a notamment mis en place un nouveau service public relevant du ministre des Finances : la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP). Ce service a pour mission de participer à la mise en œuvre opérationnelle de la politique budgétaire, à la définition de la politique financière de l’Etat et à la réglementation de la comptabilité du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées (ETD) ainsi que des organismes auxiliaires conformément aux normes nationales et internationales en la matière. (…). « Il s’agit d’une importante réforme qui est mise en œuvre pour réorganiser les services en vue de la centralisation de l’information financière et de la consolidation des comptes de l’Etat”, s’accordent à dire les experts en finances publiques. Dans quelques mois, la RDC réalisera, nul doute, avec succès, la sixième revue du programme de facilité élargie des crédits convenu avec le FMI. La success story de Nicolas Kazadi à Washington, lors des assemblées printanières des institutions de Bretton Woods en est une assurance.
La sixième revue, un niveau jamais atteint par la RDC depuis son indépendance, et qui a permis de renforcer les moyens d’intervention du gouvernement, notamment pour rendre effectif l’ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement et de soutenir celui, tout aussi ambitieux de développement des 145 territoires (PDL-145), notent les experts. « Loin d’être le fruit d’une génération spontanée, ces performances relèvent d’un leadership concret dans le secteur financier ; un leadership qu’incarnent les artisans bien connus de ces performances sous la conduite du ministre Nicolas Kazadi, et qui dénote d’un sens élevé de la gouvernance axée sur le résultat (GAR) tant vantée et vécue sous d’autres cieux, mais qui, aujourd’hui, n’a plus de mystère pour la RDC », se félicite Osako Albert.
Pour parvenir à ces embellies prometteuses, poursuit-il, il a fallu de l’imagination au-delà d’une volonté. De l’imagination et de la créativité pour colmater les brèches afin d’endiguer durablement le coulage des recettes tout en modernisant la gouvernance de toute la colonne financière du gouvernement.