Le panel des experts de la société civile sollicite que les enquêtes soient élargies dans le dossier de l’agression du cadre Ensemble Salomon Kalonda Idi Della à Kindu au Maniema, lors de l’obtention de sa carte d’électeur.
Le panel des experts de la société civile sollicite que les enquêtes soient élargies dans le dossier de l’agression du cadre Ensemble Salomon Kalonda Idi Della à Kindu au Maniema, lors de l’obtention de sa carte d’électeur.
Salomon Kalonda, représentant de Moïse Katumbi (président d’Ensemble pour la République) dans le grand Kivu @Photo Droits tiers
Dans une correspondance adressée au procureur général près la Cour de cassation, l’organisation que dirige Dieudonné Mushagalusa indique que l’objectif est d’aboutir à l’éclatement de la vérité.
Aussi, a-t-on ajouté, l’officier du ministère public est prié de ne pas laisser le champ libre à l’impunité. “[…] Agir autrement face à la gravité de ces faits répréhensibles permettrait à certains auteurs et commanditaires de se soustraire à la justice, créant ainsi un précédent fâcheux susceptible d’entraîner des conséquences funestes pour la suite du processus électoral qui se doit d’être apaisé”.
L’organisation des défenseurs des droits humains reste attentive pour connaître le commanditaire des actes qui ont conduit à l’arrestation de quelques collaborateurs du gouverneur du Maniema, Afani Idrissa.
Il s’agit de Justin Delema, Ismaël Mulunga et Yuma Koko. D’ailleurs, celui-ci est identifié comme le chargé de sécurité de l’autorité provinciale. “Est-il concevable qu’un chargé de sécurité d’un gouverneur ait pu agir à l’insu de sa hiérarchie, pour des faits aussi graves ayant entrainé mort d’homme[…]”, s’interroge l’activiste.
Néanmoins, Mushagalusa salue l’ouverture du dossier judiciaire qui a répondu à l’appel de son organisation, mais il insiste sur l’indépendance des enquêtes. “Nous sommes heureux d’apprendre qu’un dossier sous RMP 2649/072/bbs a été ouvert à l’office du procureur général près la Cour d’appel du Maniema”.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Jamais un acteur politique n’a été giboyé comme Moïse Katumbi Chapwe. Depuis son retour d’exil, il est sous haute surveillance pour ses ambitions électorales. Son divorce politique avec l’Union sacrée de Félix Tshisekedi n’a fait qu’empirer sa situation. Stigmatisé pour les origines juives de son père, il a subi à la fois plusieurs interdictions de mouvement et des attaques physiques sur sa résidence. Même ses collaborateurs n’échappent pas au châtiment. Et comme prise de finition du pouvoir, la défunte loi Tshiani très mal enterrée vient d’être exhumée des décombres.