Dix techniciens des laboratoires vétérinaires venus de Kinshasa, Goma et Lubumbashi renforcent leurs capacités en techniques de diagnostic de la variole de singe connue sous le nom de “Monkeypox”
Dix techniciens des laboratoires vétérinaires venus de Kinshasa, Goma et Lubumbashi renforcent leurs capacités en techniques de diagnostic de la variole de singe connue sous le nom de “Monkeypox”
Les médecins vétérinaires ont débuté la formation sur les techniques de diagnostic de la maladie du signe à Kinshasa @Photo Droits tiers
La formation qui a débuté lundi 30 janvier, se clôture ce jeudi 3 février à Kinshasa. Elle a pour objectif de former les techniciens sur les mesures des biosécurité et biosûreté, les techniques de prélèvement d’échantillons, l’utilisation des tests sérologiques et de la technique de biologie moléculaire pour le diagnostic de la variole du singe.
A l’ouverture des travaux, le Dr Daudet Byakya, médecin vétérinaire et point focal biosécurité et biosûreté au laboratoire vétérinaire central de Kinshasa (BSBS/LVC), s’est penché sur le Monkeypox en mettant l’accent sur le prélèvement des échantillons, la transmission de la maladie, l’emballage et l’expédition, le stockage d’échantillons et la gestion des déchets. Une séance pratique sur les techniques de diagnostic de la variole du singe s’en était suivie par la technique d’Elisa.
L’orateur a indiqué que Monkeypox est une maladie identifiée pour la première fois chez le singe. Elle est causée par un virus qui se retrouve principalement chez les rongeurs et est classée comme un agent pathogène du groupe de risque 3, c’est-à-dire un niveau de risque de transmission plus élevé lors des prélèvements. Il a souligné que cette maladie se présente également chez les humains. D’après lui, le virus peut se transmettre d’un animal à un humain ou à un autre animal sensible, par inoculation via une morsure ou une griffure, ou par contact direct avec les fluides corporels et/ou la chair de l’animal. La transmission interhumaine peut avoir lieu lors d’un contact physique étroit ou de la mère au fœtus par le placenta, a-t-il dit.
Au niveau du laboratoire, elle peut se faire par un contact direct des muqueuses ou de la peau lésée. Cette maladie a un impact sur la santé humaine. Elle est contagieuse et très onéreuse et sur les activités humaines. Elle réduit la capacité de travailler, de produire. Sur le plan social, elle entraîne la stigmatisation devant entraîner une perturbation des relations au sein d’une communauté. Ainsi, pour connaître cette maladie, il y a les matériels de prélèvement qui comprennent le matériel stérile de prélèvement sanguin ; glacières et accumulateurs, conteneurs de transport et sacs poubelles. Et les échantillons recommandés pour le prélèvement sont les matériels prélevés sur les lésions cutanées, les tissus provenant en plus d’une lésion, les croûtes des lésions.
La formation consiste à donner des outils à tous les techniciens qui travaillent au niveau des laboratoires qui veuillent au quotidien aux analyses de tous les échantillons afin que la communauté ne puisse pas s’exposer elle-même en contentant des maladies mais aussi en polluant l’environnement par les déchets qui sont en train de générer à travers les analyses qui se font au niveau des laboratoires, a expliqué a Ouragan.cd, Dr Daudet Byakya.
Il a souligné que cette rencontre a permis d’échanger sur la maladie du singe qui sévit déjà au Congo et qui a été déclarée dans beaucoup de provinces. “Au niveau du laboratoire vétérinaire central de Kinshasa, nous sommes en train de mener de recherche pour savoir quelle est l’espèce animale qui héberge la maladie ou qui constitue le réservoir de cette maladie. Et comme ce réservoir n’est pas encore identifié, les vétérinaires essayent de ramasser tous les échantillons sur toutes les espèces animales pour savoir s’ils peuvent tomber sur le cas du virus de Monkeypox”, a-t-il dit.
Par ailleurs, il a rappelé que cette maladie n’a pas de traitement mais il faut la prévention en appliquant les mesures de biosécurité et de biosûreté.
Cette formation est organisée par la composante FAO du programme GHSA avec l’appui financier de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et mise en œuvre par le centre d’urgence des maladies animales transfrontalières (ECTAD/FAO). Ce programme comporte cinq paquets d’actions, à savoir : les maladies zoonotiques (PZD), la biosécurité et la biosûreté (BSBS), le système national de laboratoire (NLS), le renforcement des capacités humaines et la résistance aux antimicrobiens.
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