Présenté par le ministre d’Etat, en charge de l’Urbanisme et Habitat, ce projet d’extension urbaine vise à couvrir une superficie de 30.000 hectares située à 40 kilomètres dans la banlieue Est de Kinshasa, entre le fleuve Congo et la rivière N’sele, au sud de Maluku.

Pius Muabilu a expliqué que l’enjeu consiste à créer une entité globale et autonome dans son quotidien pouvant offrir les commodités et fonctionnalités tels que les habitations, les lieux de travail et d’études, les soins médicaux, les loisirs, les activités industrielles et technologiques innovantes.

De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando est revenu sur les deux préalables formulés par le maître d’œuvre pour réussir la construction de «Kitoko, nouvelle ville intelligente et globale», notamment la création d’une Agence publique d’exécution des travaux et la création d’une Industrie publique de production des matériaux.

A propos de ce même dossier, le ministre des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi a relevé quelques contraintes qui doivent être nécessairement levées à travers une mission d’audit foncier et l’organisation d’une concertation, avec les institutions impactées par ce projet autour du ministre d’Etat, en charge de l’Urbanisme et Habitat.

Les trois membres du gouvernement rassurent que la réalisation de la première phase de ce grand projet immobilier va créer plus de 500.000 emplois directs et indirects et amorcer une relance économique certaine avec des effets induits sur l’économie d’échelle et l’économie circulaire. La sous-traitance en faveur des entreprises locales sera également favorisée.