Les directeurs généraux de deux entreprises ont présenté le projet de désenclavement vendredi 03 mars devant la presse. Il s’agit respectivement de Jeanneau Kikangala et de Philippe Matière. Cependant, pour permettre à la société française de bien commencer son travail, a annoncé le numéro 1 de l’Office des routes, elle va bénéficier d’une avance qui tourne autour de 17.144.622 d’euros.

Respectueux des lois de la République, le DG Kikangala a affirmé que le contrat a suivi toute la procédure sur la passation des marchés publics en RDC. “Matière est devenue pratiquement notre partenaire dans la construction des ponts parce que cette fois-ci, ça va être le troisième contrat que nous avons signé. La signature de ce contrat a obéi à toute la procédure légale existante en RDC. C’est-à-dire que nous nous sommes présentés devant la Direction générale de contrôle de marché public (DGCMP) où nous avons obtenu des avis de non objection par rapport à la procédure, la signature du contrat et au plan de passation des marchés”, a-t-il expliqué.

D’ailleurs, a précisé un expert de l’entreprise publique, Matière S.A a gagné les deux premiers marchés avant l’arrivée de l’actuelle direction générale que pilote M. Kikangala. Néanmoins, rassure-t-il, les nouveaux dirigeants suivent son évolution son exécution de près.

On a eu trois contrats. Le premier était de 30 ponts et tous sont déjà au Congo maintenant il est question de procéder au déploiement. Le deuxième contrat était de 60 ponts, à ce jour 5 sont déjà arrivés à Matadi, la société Matière est en train de nous livrer et ses responsables sont obligés de nous livrer les 55 ouvrages qui restent d’ici le mois de mai parce qu’il y a des échéances qui ont été prévues pour ça. D’ailleurs les deux contrats nous les avons trouvés, a-t-il déclaré.

Tout en s’engageant à respecter le contrat, le patron de la société Matière S.A a laissé entendre que cette collaboration participe à la nouvelle forme de coopération entre la France et la RDC. Il a tout de même informé que son établissement va aussi former les experts de l’Office des routes.

Nos engagements, c’est pour respecter les termes de ce contrat comme l’avons fait avec les autres signés depuis 12 ans dans votre pays. C’est aussi mettre à votre disposition, tous les moyens de formation possibles pour former les collaborateurs de votre Office mais aussi, les collaborateurs de l’entreprise congolaise au montage de ces ponts dans les endroits choisis, a-t-il développé.