Dans une correspondance datant du 28 mai 2021 dont une copie est parvenue à Ouragan.cd jeudi 10 juin 2021, RIAC qui lutte contre la corruption sous toutes ses formes, justifie sa démarche par le souci de lever toute équivoque sur la gestion des fonds alloués à l’Assemblée provinciale, au gouvernement provincial et dans d’autres établissements publics de l’État depuis bientôt plusieurs mois ou années.

L’organisation soutient qu’au regard des résultats peu reluisants sur le terrain, l’audit de l’Inspection générale des finances s’avère indispensable pour jauger la gestion des dirigeants de toutes les institutions et entreprises publiques de l’État.

L’exécutif provincial et l’organe délibérant du Kasaï central reçoivent les fonds de la rétrocession presque régulièrement. Mais sur le terrain, aucune action n’est menée pour justifier les dépenses effectuées par les hauts dignitaires de la province.

Dans cette lettre, le RIAC exhorte l’IGF de faire une descente le plutôt possible à Kananga pour enquêter également à l’EPST sur les fonds issus de divers frais de participation aux épreuves nationales et d’obtention des titres scolaires authentiques délivrés par le ministère de tutelle depuis trois ans. “Que cette institution financière d’audit vienne nous rassurer de la gestion de deux grandes institutions provinciales dont l’exécutif provincial et l’organe délibérant du Kasaï central”.

L’IGF a renvoyé une lettre d’accusé de réception, signe qu’elle a réservé une suite favorable à la requête du Réseau indépendant anti-corruption, RIAC Grand Kasaï.