L’homme retrouvé mort lors de la cohue des demandeurs d’emploi dans le projet STEP 2 aurait été violenté par les éléments de la police, rapportent plusieurs témoins.
Kananga : la police nie être à la base de la mort d’un requérant du FSR
publié le 9 juillet 2021 à 10:31:20
Le scénario macabre s’est déroulé mercredi 07 juillet 2021 à la maison communale de Ndesha où s’amassent des milliers d’hommes et femmes, à la quête d’une place dans l’équipe des bénéficiaires que recrute par tirage au sort le Fond social de la République.
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Dans le cafouillage, les agents de l’ordre auraient utilisé la force pour maintenir l’ordre devant la maison communale. Dans cette bousculade, un homme faisant partie des requérants, aurait reçu des coups de fouet qui auraient occasionné sa mort, confirment les mêmes sources.
Le corps a été vite récupéré par la police dans une jeep et acheminé vers une destination inconnue, a lâché un autre témoin sous un ton révolté. Contacté, Samy Mbala commandant du commissariat urbain de Ndesha a rejeté cette information faisant état d’un homme tué par des éléments de la police.
Il a cependant lancé le défi à quiconque détiendrait des preuves palpables de ce présumé décès de le mettre à la disposition du public. Selon cet officier de la police, cette folle rumeur résulterait d’un pur montage et trucage du mécontentement des candidats malheureux ayant loupé la chance d’être embauchés. “Il n’y a pas eu mort d’homme à la maison communale de Ndesha. Ce sont des fausses accusations pour saper le travail des forces de l’ordre”, s’enflamme le commandant Samy Mbala réfutant catégoriquement cette thèse d’un homme tué.
Toutefois, des rares témoignages qui ont pu filtrer, racontent qu’un homme a été amené agonisant par la police dans une structure sanitaire la plus proche, après avoir reçu plusieurs coups. Les structures médicales environnant la commune n’ont rien confirmé de tel.
Les membres du parti politique “Les Congolais (LC)” peuvent à présent véhiculer l’idéologie du parti à leurs nombreux sympathisants disséminés à travers le pays.
Société
Le militant Serge Mayamba de Filimbi refuse “d’être faussement accusé d’apporter les béquilles au député national Édouard Mwangachuchu”. “Je n’ai jamais alors jamais soutenu le député national Édouard Mwangachuchu”, sauf que j’ai donné mon point de vue sur mon Twitter en ces termes : “ne manipulons pas la justice car elle est indépendante, laissons la faire son travail”.
