“Un droit ne se négocie pas! Moïse Katumbi reste debout face à l’Arsenal policier du régime Tshisekedi”, c’est le cri d’un cadre d’Ensemble pour la République. Toujours bloqué à la frontière Kinshasa-Kongo central, le cortège de Katumbi commence à s’impatienter.
Le cortège de Katumbi toujours bloqué. Le lieu connaît une grande affluence @Photo Droits tiers.
Prête à défier l’arsenal policier, la délégation du leader d’Ensemble reste compacte. Des curieux et sympathisants qui habitent Mitendi affluent le poste-frontière et les véhicules automobiles sont aussi bloqués de passage, ils jonchent la route.
Les hommes en uniforme commis à ce service menacent ouvertement l’ancien gouverneur du Katanga. L’un d’eux (visiblement le chef de l’opération) lui demande de faire marche arrière s’il ne veut pas assister à un carnage.
Inexplicable et inconcevable, cette menace a énervé les lieutenants de Katumbi. “Oyo ekoya eya (entendez : advienne que pourra)… Ehh etikali mukie to tombola ehh (entendez : bientôt nous allons nous facher)…”, extrait des chansons scandées par les inconditionnels de Katumbi.
Pendant ce temps, la Fédération d’Ensemble pour la République (ER)/Mont-Ngafula et les associations affiliées au parti de Moïse Katumbi abondent la zone où leur Chairman est bloqué. La nouvelle roule vite jusqu’à dans d’autres quartiers de cette commune où les sympathisants du “Prochain” convergent déjà vers Mitendi.