Luanda a annoncé samedi 11 mars que ses troupes arriveront bientôt sur le sol congolais après l’échec de cessez-le-feu négocié entre Kinshasa et les rebelles du M23. Jusqu’à preuve du contraire, la taille de cette unité militaire n’est pas encore connue.

D’après un communiqué de la présidence angolaise, l’objectif principal est de sécuriser les zones où sont stationnés les combattants du M23 dans l’est de la RDC. Le document indique que la mission est de protéger surtout l’équipe chargée de surveiller le respect de la trêve.

L’annonce de l’implication de l’Angola dans le monitoring du retrait du M23 est une bonne nouvelle qui répond à notre demande de voir enfin un partenaire stratégique et impartial épauler les FARDC dans leur mission de restaurer la paix et l’intégrité des frontières de la RDC, s’est réjoui sur Twitter, le leader d’Ensemble pour la République.

Avant sa décision d’envoyer des troupes en RDC, le président de l’Angola, João Lourenço a consulté Kinshasa, mais aussi, informé les Nations unies et d’autres dirigeants de la région des grands Lacs. Toutefois, le Parlement angolais doit d’abord approuvé cette mesure, mais la tâche semble être facile car le parti au pouvoir possède une majorité confortable.

L’est de la RDC, frontalier notamment du Rwanda, est le théâtre d’une flambée de violence depuis que les rebelles du M23 ont repris les armes fin 2021, et se sont emparés de pans entiers du territoire. Kinshasa et les experts de l’ONU accusent régulièrement le régime Kagame de soutenir le groupe armé.