L’année étant essentiellement électorale, le président du Sénat a demandé, dans son allocution, à l’exécutif national de faire diligence afin de permettre aux élus (députés et sénateurs) de l’examiner et de l’adopter en temps utile.

S’agissant de l’évolution du processus électoral, Bahati a attiré l’attention des acteurs politiques en leur rappelant que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs n’est pas synonyme de campagne électorale.

[…] Je constate fort malheureusement qu’à Kinshasa tout comme à l’intérieur du pays, des messages aux allures de campagne électorale sont repris sur des banderoles et calicots des potentiels candidats, alors que l’organe attitré, la CENI, n’a pas encore donné le go, a-t-il fait remarquer.

En saluant le lancement de l’opération dans la première aire (le 24 décembre 2022), le numéro 1 de la Chambre haute du Parlement reconnaît tout de même que les activités ne se sont pas terminées comme prévues, le 23 janvier 2023. Voilà pourquoi, a-t-il rappelé, l’équipe dirigeante de la CENI avait accordé 25 jours supplémentaires aux retardataires, c’est-à-dire jusqu’au 17 février.

“Cette opération s’est poursuivie dans sa deuxième aire opérationnelle à partir du 24 janvier 2023 et enfin, dans la troisième le 16 février 2023”, souligne-t-il. Par ailleurs, Modeste Bahati Lukwebo a salué l’initiative du gouvernement congolais d’inclure pour la première fois, les Congolais de la France, du Canada, de l’Afrique du Sud, des États-Unis d’Amérique et de la Belgique.