Au nom du docteur Jean-Jacques Muyembe, directeur général de l’INRB, le docteur Steve Auka, s’est réjoui de l’aboutissement heureux de cette session et surtout de l’engagement des pays qui ont envoyé leurs délégués pour cette formation régionale. Les participants avaient été sélectionnés sur base d’un concours. La plupart sont d’ailleurs des techniciens de laboratoire, venus de la République du Congo, de la République centrafricaine, du Gabon, du Cameroun, du Tchad, du Burundi, de la Guinée Conackry et, bien entendu, de la République démocratique du Congo. D’après l’orateur, cette session était une occasion propice pour renforcer les capacités de participants à détecter les maladies émergentes et réémergences en Afrique et surtout à réagir efficacement face à ces pathologies bien courantes sur le continent. L’objectif était de leur permettre de “travailler en synergie pour le développement des populations”. Dr Steve Auka a exprimé le vœu de voir ces acteurs de santé être plus actifs et efficaces, une fois de retour dans les laboratoires de leurs pays respectifs. « Les participants formés sont désormais appelés à remplir leur mission d’ambassadeurs de l’INRB, ce centre d’excellence régional où ils ont consolidé leurs connaissances », a indiqué ce proche collaborateur du docteur Muyembe.

A cette même occasion, M. Auka a vivement remercié les partenaires qui ont rendu possible cette session de formation, notamment la Coopération internationale japonaise (JICA), qui depuis 2020, s’est investie dans la rénovation des bâtiments et la modernisation des équipements de l’INRB, mais aussi son appui en termes de capacités techniques.

Le cadre de l’INRB a aussi salué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour son appui à la formation sanitaire, sans compter la reconnaissance à l’équipe CDC Africa et à la Banque mondiale.

Heureux comme le représentant pays de la JICA qui a loué le bon déroulement de cette formation organisée par l’INRB, sous la coordination du Dr Jean-Jacques Muyembe. Il dit avoir été marqué par l’esprit d’équipe, de cohesion, de collaboration qui a caractérisé les participants durant un mois. Il a émis le vœu de voir ce réseau des professionnels de santé africains qui a vu le jour au cours de cet atelier, se consolider.

Le chef du village de cet atelier, Eric Kezakarayagwa, un participant venu du Burundi, a exprimé sa reconnaissance à l’égard des responsables de l’INRB et des partenaires OMS, JICA, Banque mondiale, Union africaine, CDC Africa qui ont concrétisé ce projet avec succès. « Chers collègues participants, votre sagesse, votre intelligence, votre assiduité, votre endurance… ont témoigné que vous êtes des hommes et des femmes qui connaissent la raison d’être de cette formation. Nous sommes désormais formés aux diverses techniques de diagnostics des maladies émergentes et réémergences en Afrique…Nous devrons donc, insiste-t-il, mettre en pratique ces connaissances, cultiver le partage de l’information et de l’intégrité, afin d’atteindre notre objectif commun qui est l’amélioration de la santé de nos populations… .Nous sommes également convaincus que les partenaires au développement qui ont soutenu cette formation ne ménageront aucun effort pour accompagner nos pays afin que les compétences acquises soient utiles », a-t-il souligné.

Le secrétaire général à la Santé publique, hygiène et prévention, Sylvain Yuma a appelé les 31 participants à tirer profit de cette formation et à constituer un réseau régional fort qui leur permettra, selon lui, d’optimiser les connaissances acquises.