L’Inspection générale des finances (IGF) a lancé depuis le 23 janvier 51 missions de contrôle sur toute l’étendue du territoire national. L’opération ira jusqu’à la fin de l’exécution du budget 2023.
L’Inspection générale des finances (IGF) a lancé depuis le 23 janvier 51 missions de contrôle sur toute l’étendue du territoire national. L’opération ira jusqu’à la fin de l’exécution du budget 2023.
Les inspecteurs de l’IGF en séance de travail avec le gendarme des finances publiques en chef, Jules Alingete, avant d’être déployés sur le terrain pour les missions de contrôle @Photo Droits tiers.
Avant d’être déployés, les contrôleurs financiers ont été outillés techniquement et moralement afin d’apporter des résultats escomptés par rapport à leur mission sur le terrain.
Ils sont chargés notamment de s’assurer de la bonne exécution du budget de l’exercice en cours aussi bien en recettes qu’en dépenses dans les entreprises de l’État, les 3 régies financières (DGI, DGRK et DGDA), dans la chaîne de la dépense publique et à la Banque centrale. De ce fait, ils sont tenus de contrôler en amont (patrouille financière) et appuyer la mobilisation des recettes publiques.
L’Inspection générale des finances effectue trois types de contrôle : le contrôle a priori, le contrôle concommitant et le contrôle a posteriori. Pour le premier, l’audit ou la vérification est effectué avant la mise en œuvre de l’action ou d’une décision. S’agissant du deuxième, l’IGF dispose d’inspecteurs présents dans les institutions en permanence et le contrôle est effectué au moment où le gestionnaire pose l’acte ou prend une décision. En ce qui concerne le dernier type, la vérification se fait après qu’un acte ou une décision a été pris. Les inspecteurs de l’IGF contre-vérifient alors cette décision.
Jules Alingete, l’Inspecteur général des finances, chef de service, a toujours qualifié la corruption d’un système établi ou d’une maladie inscrite dans l’ADN de plusieurs gestionnaires congolais. Voilà pourquoi son service multiplie des actions pour endiguer ce fléau qui met la RDC à genoux. Le changement n’est pas facile et la lutte ne se fera ni en une journée, moins encore en une année. D’après lui, asseoir la transparence et la bonne gouvernance prendra du temps.
A Kinshasa, la station de traitement d’eau de la Lukunga fonctionnera bientôt à pleine capacité. Un accord a été signé lundi 29 mai 2023 entre la Régie de distribution d’eau (Regideso) et l’entreprise chinoise China communications construction company (CCCC) pour la réhabilitation et l’extension de cette usine.
Sa détermination à dénoncer l’axe du mal incarné par le président Paul Kagame du Rwanda est le principal atout du ralentissement du projet millénaire de balkanisation du Congo-Zaïre. L’ancien opposant congolais qui a accédé au pouvoir à l’issue des élections de décembre 2018 a pris son temps pour côtoyer le Rwanda, comprendre les enjeux économiques derrière la succession des guerres contre son pays et mesurer la portée internationale de la crise. Depuis quelques mois, les fronts militaires ne bouillonnent plus comme il y a une année.
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