Une main noire tente de monter sans raison “les Nouvelles unités” contre le directeur général de la DGI, Barnabé Muakadi. A la base, l’affection des agents dits “temporaires” dont la situation remonte il y a “six ans”.
Une main noire tente de monter sans raison “les Nouvelles unités” contre le directeur général de la DGI, Barnabé Muakadi. A la base, l’affection des agents dits “temporaires” dont la situation remonte il y a “six ans”.
Le bâtiment de la Direction générale des impôts @Photo Droits tiers
Une liste reprenant les noms des agents prétendument engagés a soulevé des vagues. Des esprits tordus parlent des “Ngulu”. Vérification faite, il s’agit d’une fake news. Aucun “ngulu”. Les quelques agents retenus sont réellement des Nouvelles unités de la DGI. Des temporaires qui avaient intégré l’entreprise 6 ans avant l’arrivée de Muakadi. “Ceux qui s’agitent aujourd’hui, n’ont pas la bonne information”, explique un cadre de l’entreprise qui rappelle que “la régularisation du dossier des temporaires se conforme aux règles établies”. Malheureusement, a déploré un syndicaliste, on sent une main noire derrière cette manipulation.
Les détracteurs de Muakadi oublient que l’administration a ses règles. La prise en compte des nouvelles charges impose un buget supplémentaire. Pourtant, le leadership de l’entreprise, soucieux de trouver la solution à ce problème, avait décidé d’y aller progressivement. D’ailleurs, l’actuel DG a hérité de ce dossier qui date de 2017. Depuis l’ex-ministre des Finances, José Sele, le gouvernement avait autorisé la régularisation. Mais rien ne se faisait faute de moyens, a-t-il soutenu. Il est clair que la régularisation collective est confrontée au problème du budget de l’entreprise.
La direction ne peut pas régulariser en masse les dossiers des temporaires au risque de tomber sous le coup de la loi.
“Tout est porté à la connaissance de la tutelle, c’est-à-dire au ministre des Finances qui approuve”, explique une autre source interne. En plus, la direction obéit au programme et au budget de l’entreprise, parce qu’il est impossible de prendre tout le monde à la fois.
L’agitation est donc inutile, dit-il. En tête de la fronde, on apprend qu’il y a un certain Mbiye, ancien responsable de la DGI sur l’avenue du Commerce à la Gombe permuté à la DIK Limete. A l’interne, on justifie sa permutation pour raisons d’efficacité. Depuis son changement, le DG subit quotidiennement des attaques frontales. Des jeunes d’un parti politique instrumentalisés s’en prennent à la haute hiérarchie de l’entreprise.
Droit dans ses bottes, Muakadi, un homme juste et rationnel dont les preuves de son management font l’unanimité, ne fléchira pas. “Les mauvaises langues seront confondues”, tranche un syndicaliste.
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Une quinzaine de personnes ont été tuées ces deux derniers jours par deux groupes armés en Ituri, province du nord-est de la République démocratique du Congo où, selon l’ONU, plus de 300 civils ont été massacrés depuis début décembre, a-t-on appris jeudi de sources locales.