En stand by tactique depuis plus de quatre (4) mois, les FARDC ont essuyé jeudi des attaques ciblées aux alentours de 15h30 par des terroristes rwandais du M23. Provocation contre laquelle l’armée loyaliste a répondu énergiquement.
En stand by tactique depuis plus de quatre (4) mois, les FARDC ont essuyé jeudi des attaques ciblées aux alentours de 15h30 par des terroristes rwandais du M23. Provocation contre laquelle l’armée loyaliste a répondu énergiquement.
D’après le notable Aimé Mukanda Mbusa de Rutshuru, la coalition rwando-ougando-terroriste du M23 a tenté une fois de plus de secouer la ligne défensive de l’armée gouvernementale, sans succès. Les tirs d’artillerie des éléments terroristes ont visé les positions FARDC de Kabindi, Rangira et Mukalange où des bombes ont été délibérément larguées. Des sources sécuritaires locales indiquent que les FARDC ont tenu bon en répliquant proportionnellement à l’intensité de la menace.
C’est depuis le début de la semaine que les terroristes du M23 ont renforcé leurs effectifs de plusieurs éléments sur la ligne de front. Le M23 et ses alliés (Rwanda et Ouganda) sont en train de former des jeunes recrues essentiellement des Rwandais et Ougandais pour trois (3) mois. Une séance accélérée de formation militaire de base. Il s’agirait donc de ce contingent d’adolescents à qui s’ajoutent des soldats de l’armée rwandaise et dont “l’objectif ultime serait, selon un militant pro-démocratie, de tenter de prendre la ville de Goma afin de contraindre le gouvernement congolais à des négociations politiques directes qui permettront la réintégration des terroristes dans les institutions de la République”.
La Génération positive salue ce nouvel épisode de la guerre et demande à Félix Tshisekedi de plus rien lâcher. Son coordonnateur national, l’avocat du peuple Me Jimmy Nzialy Lumangabo appelle déjà à la mobilisation populaire. “Nous sommes satisfaits de ce que les recommandations de nos populations du Nord-Kivu et de l’Ituri, de la société civile et des mouvements citoyens viennent d’être comprises par la hiérarchie, par le président de la République. Tout ce qu’on avait dit au Premier ministre et sa délégation, c’était que nous exigions la reprise des combats à Bunagana. Parce que nous avons foi aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC)”, a-t-il affirmé vendredi à Goma. La Génération positive dit avoir foi à nos forces de défense et de sécurité et se méfie totalement des officiels des Nations unies. “Nous ne faisons pas foi aux déclarations du numéro un des Nations unies (Guterres), ni de madame Bintou Keita selon lesquelles le M23 serait plus outillé que la Monusco et que notre armée. Et nous savons que cela va apporter des fruits. La population congolaise, les mouvements citoyens, la société civile, nous sommes derrière nos forces armées. Nous apportons notre soutien total aux FARDC et nous croyons que le peuple et les FARDC vont récupérer cette cité de Bunagana”, s’est défendu l’avocat du peuple Jimmy Nzialy Lumangabo sur une radio locale à Goma. Il se réjouit de cette décision populaire du commandant suprême car, ajoute-t-il, “c’était parmi les recommandations que la population du Nord-Kivu à travers la société civile et les mouvements citoyens avaient formulées au Premier ministre, Sama Lukonde lors de son recent passage au Nord-Kivu et en Ituri”. Génération positive-RDC réitère tout son soutien aux FARDC, au commandant suprême et demande à toute la population de soutenir l’armée jusqu’à la reprise de Bunagana.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
Le 19ème sommet de la Francophonie tenu les 4 et 5 octobre à Paris a refroidi l’enthousiasme des Congolais dont le nombre des locuteurs du français contribue significativement au positionnement de la langue de Voltaire au top cinq des langues les plus usitées dans le monde. En effet, la RDC est le premier pays francophone. C’est à ce titre qu’elle entendrait jouer un rôle de premier plan en promouvant une figure congolaise pour succéder à la Rwandaise Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie.
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