L’administration électorale dirigée par Denis Kadima Kazadi est déjà incriminée de chercher à exclure la société civile congolaise dans l’accompagnement des opérations électorales.
L’administration électorale dirigée par Denis Kadima Kazadi est déjà incriminée de chercher à exclure la société civile congolaise dans l’accompagnement des opérations électorales.
Le bureau Kadima accusé de travailler qu’avec la société civile qui relaie ses points de vue dans l’opinion. @Photo Droits tiers
“Les membres de la CENI issus de la société civile sont incapables d’influencer la participation citoyenne aux activités électorales”, dénoncent plusieurs leaders membres des organisations de la société civile spécialisées en matière électorale. “Certains dénoncent le caractère quelque peu rancunier du leadership institutionnel de la CENI qui n’accepte pas du tout des critiques, même constructives du processus électoral”, ce qui ne cadre pas du tout avec le principe de participation citoyenne aux activités électorales.
“Le président Denis Kadima ne collabore qu’avec les organisations qui relaient aveuglément son point de vue“, s’étonne un expert électoral en comparaison des précédentes administrations électorales Malumalu, Ngoy Mulunda et Nangaa. D’après des sources anonymes internes à la CENI, “aucune perspective n’est clarifiée jusqu’ici en ce qui concerne l’identification, l’encadrement, la formation et l’accréditation des observateurs électoraux”, dimension essentielle de toute crédibilité des élections. Lorsque les citoyens se rassemblent pour observer les élections, ils peuvent avoir un certain nombre d’objectifs. Selon le contexte, la société civile peut mobiliser pour observer des élections “dans le but d’engager les citoyens dans le processus électoral, de décourager la fraude, d’exposer les problèmes et les irrégularités, de fournir une mesure exacte de la qualité de l’élection, de promouvoir la confiance dans le processus et les résultats et de fournir des recommandations pour améliorer le processus pour la prochaine élection”.
À plus long terme, l’observation citoyenne des élections contribue à assurer l’intégrité électorale, et renforce la capacité de la société civile à promouvoir la participation des citoyens, à s’engager dans le plaidoyer politique et à favoriser la responsabilisation gouvernementale durant les élections et bien au-delà du cycle électoral.
L’inspecteur principal provincial de la division provinciale de l’EPST|Kasaï 1 a été suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois.
Après son règne très autorisé à Kinshasa d’où il a finalement été expulsé pour son rôle très compromettant, l’ambassadeur Vincent Karega vient d’être désigné pour représenter le Rwanda en Belgique. Un choix d’objectif pour étouffer les oppositions contre Kigali en vogue et recruter des élites congolaises pour la cause du M23, déstabilisateur des institutions démocratiques du Congo-Kinshasa.