Les coulisses du processus électoral ont été le théâtre d’une évaluation minutieuse de la représentativité de différents composantes politiques. Les aspirants ayant atteint (ou franchi) le seuil dévoilés, l’annonce des élus à la députation nationale est imminente.

La liste est entre les mains du président de l’autorité électorale, jetant ainsi les bases de la composition de la future Assemblée nationale. “J’ai l’honneur de vous transmettre par la présente, en annexe, la synthèse statistique ainsi que la liste des partis politiques, regroupements politiques et candidats indépendants ayant atteint le seuil au scrutin du 20 décembre 2023 pour la députation nationale”, apprend-on d’une correspondance de Thotho Mabiku à Denis Kadima.

Néanmoins, la CENI n’a pas confirmé l’authenticité d’un document qui reprend les noms des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil de 1% qui circule sur la toile. Dans le microcosme politique, l’effervescence a atteint son paroxysme, le suspense continue de monter et le moment est crucial à l’approche de la vérité des urnes.

L’attention du pays est maintenant tournée vers l’annonce des élus à la députation nationale. “Les électeurs, les acteurs politiques et les observateurs attendent avec impatience de découvrir qui occupera les sièges parlementaires. Mais la transparence de la publication des résultats est essentielle pour consolider la confiance du public dans le processus démocratique”, a prévenu un expert électoral à Ouragan.cd.

Le pays se trouve ainsi à un moment historique. Il est prêt à accueillir une nouvelle cohorte de députés nationaux. Le dévoilement des élus promet d’être un moment captivant, façonnant ainsi l’avenir politique de la nation.

Pendant ce temps, la justice congolaise a confirmé la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre après avoir rejeté une requête d’un candidat à l’élection (Théodore Ngoy) qui dénonçait une multitude d’irrégularités.

Selon les résultats définitifs proclamés en audience publique par la Cour constitutionnelle, le président sortant gagne même un dixième de point, à 73,47 %, par rapport aux chiffres provisoires annoncés le 31 décembre par la Centrale électorale, qui lui attribuaient 73,34 % des voix.