Mme Ilambe Ngonda Théthé, présidente du Collège des fondateurs de l’Alliance pour le Changement (ACh) signe sa première déclaration politique sur fond de dénonciation. Le parti de Jean-Marc Kabund-A-Kabund dénonce les intimidations, l’acharnement, l’instrumentalisation des institutions et une dérive dictatoriale.
Jean-Marc Kabund, l’ex-président Intérimaire de l’Udps est à deux pas de la prison @Photo Droits tiers.
Il s’observe une agitation sans précédent du pouvoir en place, dénonce le parti politique de Jean-Marc Kabund-A-Kabund. L’Alliance pour le Changement (ACh) énumère une panoplie d’actes répréhensibles qui ne ciblent que leur leader et les membres dudit parti. Madame Ilambe Ngonda Théthé évoque principalement “la suspension abusive des travaux de construction du stade Waya-Waya de Kingabwa aux motifs fallacieux qu’il serait spolié par le député Jean-Marc Kabund-A-Kabund, alors qu’il existe des correspondances de demande et d’autorisation des travaux en bonne et due forme pour l’intérêt supérieur de la jeunesse de Kingabwa, son fief électoral”, déclare-t-elle.
Autre grief soulevé à charge du régime en place, l’encerclement de la résidence privée du député Jean-Marc Kabund-A-Kabund le 22 juillet 2022 par plusieurs dizaines d’éléments de la police nationale congolaise, lourdement armés prétextant récupérer la jeep de l’Assemblée nationale alors que le président avait déjà rendu tous les véhicules de fonction qu’il détenait et ce, après sa démission du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Par mauvaise foi et par haine, dit-elle, un intérimaire du président de l’Assemblée nationale, remplaçant de Jean-Marc Kabund-A-Kabund au bureau, a signé un ordre de mission pour récupérer “la jeep accidentée qui lui avait été donnée de droit par l’Assemblée nationale en contrepartie ou en compensation de ses indemnités kilométriques”. Un procès-verbal du bureau de l’Assemblée nationale existe pour ce faire, confirme la patronne du Collège des fondateurs de l’Alliance pour le changement (ACh).
Réquisitoire sur fond d’infractions imaginaires et politiquement motivées
Le communiqué du Bureau de l’Assemblée nationale ouvrant une action disciplinaire à l’encontre de Jean-Marc Kabund, alors qu’il n’existe aucune disposition du Règlement intérieur de cette Chambre parlementaire qui donne le pouvoir au bureau de l’Assemblée nationale à ouvrir une action disciplinaire contre un député national usant de sa liberté d’expression en dehors de l’hémicycle et pendant les vacances parlementaires, préoccupe les fondateurs de l’ACh. Cet organe du parti de Kabund relève que “ce communiqué viole la Constitution et tous les textes pertinents qui consacrent la liberté d’expression et d’opinion pour un citoyen congolais, de surcroît député national”.
D’autre part, le réquisitoire du procureur général de la République près la Cour de Cassation n’est pas passé inaperçu auprès des kabundistes. Pour Mme Ilambe Ngonda Théthé, cette initiative judiciaire, “en insinuant des infractions imaginaires et politiquement motivées, est purement et simplement que l’expression de l’intimidation et de l’instrumentalisation de la justice contre des adversaires politiques”.
L’Alliance pour le Changement (ACh) rejette enfin les intimidations et menaces orchestrées par le pouvoir en place à l’encontre de certains membres fondateurs, des communicateurs et autres personnalités mieux identifiées au sein du parti.