En plus, le bâtiment est doté d’un système informatique de haute technologie et une voie d’évacuation exclusivement douanière. Le rêve est devenu une réalité. La volonté exprimée par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi de voir Kasumbalesa jouer pleinement son rôle de l’un des plus grands postes douaniers aux frontières d’Afrique australe, s’est concrétisée.

Le bâtiment moderne couvre une surface de 2.400 mètres carrés. Il est équipé de tous les matériels nécessaires à l’Ordre opérationnel. Il dispose également d’un parking de 250.000 m2 et d’un matériel numérique de haute technologie.

L’inauguration est annoncée dans les prochains jours. Il est logique que les meilleures conditions de travail vont pousser les agents de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) de maximiser davantage les recettes. Ainsi, la direction de l’entreprise les appelle à en faire bon usage pour améliorer la qualité de services offerts aux assujettis en vue de consolider l’augmentation des recettes du trésor.

Les nouvelles infrastructures ont été construites sur fonds propres générés à Kasumbalesa grâce à l’implémentation d’un dispositif anti-coulage des recettes douanières 100% congolais et opérationnel depuis près de deux ans.

Grâce à cette solution innovante, la traçabilité des recettes a été restaurée, les revenus de ce poste frontalier ont dépassé les 1.000%, la gestion du trafic import-export, s’est nettement amélioré et autant que le réaménagement des parkings.

Nombreux sont ceux des opérateurs économiques qui s’étonnent que les infrastructures gigantesques soient construites sans recourir au mode Build-Operate-Transfer (BOT). Le projet a été financé par l’entreprise avec l’accompagnement des banques locales.

Pour certains, il s’agit de l’une des réalisations les plus importantes en termes d’infrastructures douanières de la dernière décennie dans la région. La mise en œuvre de ce projet a été suivi de près par le chef de l’Etat qui tient à l’amélioration de la gestion de ce grand poste frontalier de la République démocratique du Congo et sa numérisation avec l’accompagnement des compétences locales, pilier incontournable de l’économie nationale.

CP/ Katengo Jules