Dans le but de faire triompher la méritocratie, Georges Kapiamba souhaite que le président Félix Tshisekedi puisse instruire les membres du gouvernement de s’abstenir de solliciter ou de recevoir des établissements ou entreprises sous leurs tutelles des sommes d’argent dénommées généralement “frais de rétrocession”.
Au gouvernement, il demande de régler une fois pour toutes, par un décret du Premier ministre adopté en Conseil des ministres, les rémunérations et avantages sociaux des mandataires actifs et non actifs ainsi que pour les censeurs et membres du personnel des Conseils d’administration.
En guise de contribution à la lutte contre la délinquance financière, l’ACAJ recommande la mise en place d’une Haute autorité pour la transparence de la vie publique. “Celle-ci pourrait être une institution indépendante chargée, en coopération avec la société civile, de promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics, de contrôler la déontologie des responsables et agents publics et in fine de diffuser une culture de l’intégrité”, a proposé Kapiamba.
A travers un tel mécanisme, dit-il, “une veille du train de vie des responsables politiques serait possible et permettrait de faire régulièrement rapport sur des soupçons d’enrichissement illicite”.