L’atelier de planification et de mise en œuvre des stratégies progressives de durabilité des activités, organisé par le PDU, a porté sur un nouveau projet dénommé “Projet d’engagement citoyen à Matadi”.

Le nouveau projet vise à faire participer la population directement et indirectement à la gestion de sa cité. Il s’agit d’imprimer dans le chef de la population la promotion de la gouvernance locale ouverte, la pousser à consolider l’émergence des dynamiques de comportement citoyen centrées autour de la pérennisation des équipements publics. Il rentre également dans le cadre de l’implication à l’amélioration de la gouvernance de Matadi comme une entité décentralisée.

Les quatre objectifs spécifiques assignés au “Projet d’engagement citoyen à Matadi” sont :

– Améliorer l’accès à l’information des populations, des organisations de la société civile, des leaders locaux ;

– Aider la Mairie à créer les cadres de concertation sur tous les problèmes touchant au développement d’intérêt local ;

– Eveiller la volonté collective des organisations de la société civile et des populations à approfondir la responsabilité citoyenne dans le sens de l’entretien des équipements publics pour soutenir des activités de volontariat ;

– Renforcer les capacités des organisations de la société civile et les leaders locaux d’opinion en capacité d’action.

Le PDU laisse une empreinte indélébile à Matadi, désenclavant toute une contrée de la ville avec la construction de fond en comble de l’avenue Tsasa di Ntumba, et aujourd’hui le quartier Soyo 4 traversé de bout en bout par cette route, l’une des meilleures de la ville portuaire.

Pour ce faire, il a été installé avec l’implication des autorités communales, urbaines et provinciales, les comités d’engagement citoyen dans les 17 quartiers de la ville. De ces 17 comités de base, sont issus trois comités communaux soit un par commune et de ces comités communaux, sont sortis le comité urbain, déterminé à faire bouger les lignes, avec des recommandations pour susciter la police d’hygiène des quartiers, institutionnaliser le cadre de concertation urbain par un arrêté du maire et ceux communaux par les arrêtés des bourgmestres, par le canal de la FEC, impliquer les opérateurs du secteur privé à apporter leur soutien aux travaux collectifs d’assainissement, intensifier la sensibilisation par le canal des églises et des médias en vue d’encourager la participation citoyenne et de susciter la culture de redevabilité dans le chef de gouvernants et multiplier les ateliers de formation sur la citoyenneté reposant sur les rôles de la société civile et les rôles de la femme dans la gouvernance locale.

Pendant les assises, il s’est révélé que grâce aux comités de quartiers :

– L’information touche déjà directement la base ;

– Les citoyens se réunissent pour discuter de problèmes liés à l’assainissement de leurs quartiers. Ils sont intéressés et s’impliquent directement ;

– La propreté commence à se faire sentir grâce aux travaux collectifs d’assainissement réalisés chaque samedi.

L’atelier s’est tenu du 26 au 28 mai 2021, avec la participation de 17 comités de quartiers, les trois comités communaux, le comité urbain, les chefs de quartiers, les cadres de confessions religieuses, les représentants de la FEC, les représentants des mouvements associatifs et des institutions publiques.