Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État stigmatise les mauvais fonctionnements de l’appareil judiciaire, sans que l’on remarque un début de changement. Au-delà de toutes polémiques sur ce sujet de la maladie dont souffre notre justice, les cartes sont à redistribuées. Il y a certes la part de la justice mais il y a aussi celle des hommes politiques qui excellent dans l’art de donner des injonctions aux juges au nom du régime, voire du président de la République.

Ceci en violation de la Constitution et du principe sacro-saint de la séparation du pouvoir cher à Montesquieu. Le président de la République n’est-il pas au courant de ces pratiques ? Si son diagnostic sur notre justice est objectif, il n’est pas logique de se limiter au constat. Est vivement attendue une thérapie de choc pour la guérison de ce malade à l’état comateux.

En sa qualité de magistrat suprême, celui qui avait fait de l’État de droit un pilier de sa politique est placé devant ses responsabilités : il doit impulser des réformes courageuses dans ce secteur clé.
Les conclusions de l’enquête sur la mort de Chérubin Okende livrées par le procureur général de la République viennent d’assassiner pour la deuxième fois Chérubin Okende. Dans tous les cas, il y a une question classique et basique posée régulièrement : à qui profite le crime ?

Heureusement, comme le disait Chancel Mbemba, “la justice de Dieu, il y en a “. Que la justice de DIEU soit faite et que l’âme du patriote repose en paix !
Moise Moni Della
Porte-parole du peuple