Je rédige cette tribune à l’intention de la Communaut nationale et internationale ainsi qu’à celle des dirigeants
du pays.
Je rédige cette tribune à l’intention de la Communaut nationale et internationale ainsi qu’à celle des dirigeants
du pays.
Adolphe Muzito, leader de Nouvel Elan et ancien chef du gouvernement @Photo Droits tiers.
Elle concerne mes observations sur le projet de loi relatif à la répartition de sièges actuellement en discussion au Parlement, pour les prochaines élections. Deux hypothèses se présentent à nous.
Cette hypothèse présente clairement le fichier électoral de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, comme partiel voire incomplet, par le fait qu’un enrôlement ultérieur est prévu pour nos compatriotes résidant dans ces trois territoires concernés. Cela signifie. qu’après ledit enrôlement, il y aura accroissement d’enrôlés dans le Nord Kivu, dans le Mai-ndombe et par conséquent à l’échelle nationale. Et au total actuel de 43.941.891 vont s’ajouter les nouveaux enrôlés.
En conséquence, il y aura un nouveau fichier, avec comme effet logique un nouveau quotient du siège et une nouvelle répartition de sièges par circonscription
électorale. D’où, il serait irrationnel et illogique de convoquer le corps électoral pour ce 25 juin 2023 prochain, du fait que
ni le fichier électoral et moins encore la répartition de sièges ne seront à cette date, définitifs.
En outre, il sera donc nécessaire de réunir les conditions de sécurité pouvant rendre possible cet enrôlement programmé, de manière à avoir enfin un fichier national
définitif, y compris la nouvelle répartition de sièges.
L’hypothèse que voici présente le fichier électoral comme devant être corrigé. De ce fait, il faudra une nouvelle répartition de sièges basée sur le nombre de 484 seulement, à pourvoir au lieu de 500 sièges. Cette option consacre la partition du pays. Donc, pour matérialiser cette dernière, il faut obtenir l’adhésion populaire de l’ensemble de la République (la classe politique, les communautés concernées par l’exclusion et tous les autres Congolais) via une consultation par voie référendaire. D’où la balkanisation du pays, même si elle était consacrée par voie référendaire. Avant de l’officialiser, cette deuxième option nécessitera avant tout :
En conclusion, au 25 juin prochain la CENI ne pourra pas et ne devra pas convoquer le corps électoral, parce que quelle que soit l’hypothèse ou l’option qui sera prochainement retenue par le Parlement, chacune d’elle impliquera des provisoires.
Fait à Kinshasa, le 01 juin 2023.
Adolphe MUZITO
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Stanis Bujakera est maintenu en détention. La liberté provisoire sollicitée par ses avocats a été rejetée le lundi 25 septembre 2023, par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
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