Les États-Unis ont retiré le Burkina Faso du programme de préférences commerciales de l’AGOA pour non-respect des exigences du statut de l’AGOA, a déclaré dimanche le bureau du représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué.
Les États-Unis ont retiré le Burkina Faso du programme de préférences commerciales de l’AGOA pour non-respect des exigences du statut de l’AGOA, a déclaré dimanche le bureau du représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué.
Le Forum AGOA 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire @Photo Droits tiers
L’administration Biden est “profondément préoccupée par le changement anticonstitutionnel” du gouvernement au Burkina Faso, selon le communiqué.
La loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) offre aux pays d’Afrique subsaharienne un accès en franchise de droits aux États-Unis s’ils remplissent certaines conditions d’éligibilité, telles que l’élimination des obstacles au commerce et aux investissements américains et la progression vers le pluralisme politique.
Le Burkina Faso recevra des « repères clairs » pour une voie vers le rétablissement du programme commercial, a déclaré le bureau de l’USTR, ajoutant que l’administration Biden travaillerait avec le gouvernement burkinabé.
Le Burkina est aux prises avec une insurrection islamiste, dans laquelle des militants liés à Al-Qaïda et à l’État islamique ont tué des milliers de civils; créant l’une des crises humanitaires les plus dynamiques du continent.
Les frustrations suscitées par l’insécurité croissante ont provoqué deux coups d’État au Faso en 2022. Les juntes précédentes et actuelles ont fait des efforts pour renforcer la sécurité et endiguer l’insurrection, mais les attaques se sont poursuivies.
Près de deux millions de personnes ont été déplacées et résident dans des camps de fortune, dont beaucoup sont gérés par les Nations unies.
VOA avec Ouragan.cd
Un cahier des charges reprenant les cas des violations de la Loi sur la sous-traitance, énumérés par la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs du Congo (FNJEC), le club des sous-traitants et la Chambre des mines, a été déposé auprès de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP).
Les organisations humanitaires nationales et internationales sont fortement préoccupées par la flambée des violences dans la province du Nord-Kivu. Des populations terrorisées manquent de tout dans les agglomérations de Kishishe et Kitshanga occupées par les terroristes du M23.