Au moins dix personnes sont mortes dans des éboulements provoqués par des fortes pluies dans deux mines d’or artisanales de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris samedi auprès de responsables locaux.
Au moins dix personnes sont mortes dans des éboulements provoqués par des fortes pluies dans deux mines d’or artisanales de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris samedi auprès de responsables locaux.
Une mine artisanale au Sud-Kivu où les creuseurs artisanaux se livrent à l’extraction de l’or @Photo Droits tiers
Des fortes pluies se sont abattues dans la nuit de jeudi à vendredi sur une grande partie du territoire enclavé de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, selon des témoignages d’habitants.
Des victimes ont été recensées dans deux mines d’or exploitées artisanalement. “Le bilan provisoire est de dix morts” et “neuf blessées”, et d’autres personnes sont portées “disparues”, a déclaré à l’AFP Aimé Kawaya, administrateur de Fizi. Il est “difficile de savoir le nombre exact de disparus” sur ces sites miniers très fréquentés, a-t-il ajouté.
La plupart de victimes sont des creuseurs (artisanaux) et d’autres personnes qui fréquentent régulièrement ces deux mines, a-t-il précisé.
Selon ce responsable administratif, dans cette région montagneuse, les victimes ont été “surprises par des éboulements” sur un terrain érosif où les rivières surplombant les collines, ont débordé.
Un responsable de la Croix-rouge locale, Onesphore Kabandilwa, dont les équipes ont procédé aux enterrements, a confirmé le bilan de 10 morts, indiquant que “les recherches se poursuivent ce samedi pour tenter de retrouver d’autres corps”.
Les inondations et glissement de terrain provoqués par les pluies diluviennes sont souvent meurtriers en RDC.
Mi-décembre, plus de 120 personnes ont péri dans la capitale Kinshasa, dans l’ouest du pays, dans des inondations provoquées par une pluie torrentielle.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Jamais un acteur politique n’a été giboyé comme Moïse Katumbi Chapwe. Depuis son retour d’exil, il est sous haute surveillance pour ses ambitions électorales. Son divorce politique avec l’Union sacrée de Félix Tshisekedi n’a fait qu’empirer sa situation. Stigmatisé pour les origines juives de son père, il a subi à la fois plusieurs interdictions de mouvement et des attaques physiques sur sa résidence. Même ses collaborateurs n’échappent pas au châtiment. Et comme prise de finition du pouvoir, la défunte loi Tshiani très mal enterrée vient d’être exhumée des décombres.