A l’initiative de l’ONG internationale “Journalists for human rights (JHR/JDH-RDC)”, l’atelier de formation a voulu doter les chevaliers de la plume des techniques capables de protéger les données et les informations en ligne en utilisant les TiC.

Animée par M. Gabriel Bombambo Boseko, cette session de formation a été une occasion pour les participants de se munir non seulement des techniques appropriées mais aussi de réduire des vulnérabilités exploitables pour la propension des stéréotypes contre les femmes et filles du pays.

L’orateur a fait observer aux participants que la cybersécurité est une protection de notre identité numérique. C’est-à-dire l’équivalent de notre identité réelle que nous aurons recomposé sur internet ou sur les réseaux sociaux. Il a souligné que l’objectif de la cybersécurité est d’empêcher l’utilisation non autorisée des données, la modification non autorisée des données et la divulgation non autorisée des ressources réseau ou informatique de façon générale.

M. Bombambo Boseko a fait savoir aux participants que pour contrer les attaques, la sécurité informatique se fonde sur un certain nombre des services permettant la mise en place d’une réponse appropriée à chaque menace. Il s’agit des services de sécurité suivants : la confidentialité, l’authenticité, l’intégrité, la non répudiation et l’imputation ainsi que la disponibilité. Il a souligné que pour protéger les téléphones portables contre les vols, il faut les verrouiller, c’est-à-dire le code PIN. Étant simple à déceler, il était mieux de le verrouiller par suite de chiffres ou par mots de passe; placer un mouchard sur le téléphone, utiliser de “prey anti-vol”.
Les professionnels de médias ont salué l’organisation de cette formation qui tombe à pic au moment où ils sont souvent victimes des pertes des données et informations. Ils ont exprimé le vœu de voir ce genre de thématique être exploitée de nouveau pour une bonne et meilleure initiation.

JHR/JDH-RDC est une organisation internationale de développement des médias de droit canadien ayant une représentation en RDC. Depuis 2019, elle met en œuvre le programme “Canada monde : la voix de la femme et de la fille”. Son objectif est d’outiller les journalistes à couvrir les questions relatives aux droits humains plus efficacement et éthiquement au profit de leurs propres communautés. Cette organisation vise à engager les membres des communautés au respect des droits humains et particulièrement ceux des femmes et filles pour lutter contre l’impunité de toutes les violations.