La Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO) accuse le chef de l’Etat rwandais de crimes contre l’humanité, crimes de guerre, crimes d’agression commis dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le programme ainsi dévoilé renseigne qu’avant le dépôt de la plainte, l’opposition républicaine prévoit une réunion décisionnelle à son quartier général avant le départ pour le bureau de représentation de la Cour pénale internationale.

Après le dépôt officiel de la plainte au bureau de représentation de la CPI, le président national de la DYPRO tiendra sur le lieu un point de presse pour fixer certainement l’opinion sur la portée de cet acte qui du reste, sera gravé dans les annales de l’histoire politique du Congo-Kinshasa.

Le dépôt de la plainte contre le président rwandais marque, selon lui, “un tournant décisif face à l’agression injuste et injustifiée qu’est victime la RDC de la part du Rwanda et de ses supplétifs terroristes du M23. Déjà dans une récente déclaration, l’opposition républicaine avait promis de déférer les autorités rwandaises devant le procureur près la Cour pénale internationale, pour des faits sus-évoqués.

Ainsi, pour cette plateforme politique, à travers cet acte, toutes les personnes blessées ou déplacées de guerre (hommes, femmes, enfants, orphelins de père et de mère dont leurs parents ont été fauchés par la barbarie rwando-ougandaise) peuvent espérer que tous les crimes de guerres, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis en République démocratique du Congo seront revendiqués aux véritables auteurs de cette tragédie qui n’a fait que trop durer.