La SADC compte en son sein, seize pays d’une fraternité raisonnable. Outre l’Afrique du Sud dont le rôle dans la stabilisation de la RDC est déterminant, le Zimbabwe aida le Congo sous Mzee Kabila, à stopper l’avancée du RCD d’Azarias Ruberwa à Kabinda, dans le Kasaï. Justement, à Kabinda fut engagée l’une des plus rudes batailles qui infligea d’énormes pertes aux forces rwandaises. Raison pour laquelle Paul Kagame a tenté de convaincre certains chefs d’Etat des pays limitrophes de la RDC dont la zambie à ne pas accorder suffisamment d’attention aux sollicitations, notamment militaires, de la RDC. Étant donné que la guerre conventionnellement dénommée du M23 engage deux armées (rwandaise et ougandaise) dans le Rutshuru,
Félix Tshisekedi n’a d’autre alternative que d’embrasser d’autres partenariats pour étoffer efficacement la force régionale attendue. Pour certains experts de la question de défense, “la RDC fait face à une guerre mondiale qu’exécutent les deux pays limitrophes, à savoir le Rwanda et l’Ouganda. Elle doit s’adapter et chercher à brutaliser leur plan en impliquant plusieurs autres intervenants et rendre le dossier beaucoup plus complexe, ce qui poussera les grandes puissances à ordonner la fin de la guerre”. Dans cette hypothèse, la RDC devrait inviter des forces de toute obédience, dans l’objectif de rendre inapplicable le plan ennemi, affirment-ils.
Le 42ème sommet de la SADC se tiendra du 17 au 18 aout 2022 à Kinshasa, assises au cours desquelles le président Tshisekedi prendra la présidence tournante de la SADC, pour succéder au président Lazarus Chakwera du Malawi. Un mandat de tous les enjeux car, Félix Tshisekedi est un chef très affecté par la situation sécuritaire de son pays.