Parmi ces dernières figurent celles du riz, de haricots, de maïs, de soja et autres. Les semences sont très rentables pour les agriculteurs, rassure Simon Kazungu. “Je suis venu vulgariser les nouvelles semences que mon entreprise Premilog est en train de produire. Nous produisons différentes semences ZDM 26, nous avons eu la semence de base à partir de l’Université de Lubumbashi et nous l’avons multiplié à Rutshuru et nous l’avons vendu à certains exploitants de ce milieu ici entre autres l’ingénieur Paul Baraka qui est connu dans les milieux et d’autres ONG. J’irai voir comment nos semences sont en train de se comporter car je suis vendeur des semences et je ne peux pas vendre comme tout commerçant mais je dois suivre comment ça évolue au champ. Déjà hier, j’ai été chez Baraka, j’ai été émerveillé par le travail qu’il est en train de faire surtout la qualité des semences que nous lui avons données, ça bien produit dans son champ. Nous avons à part le maïs, nous avons le soja qui s’adapte bien à la sécheresse à la petite saison les techniciens. Ils peuvent bien me comprendre, c’est un soja qui se comporte bien et qui a beaucoup d’huile. A part ça, nous avons le soja qui s’adapte à la saison pluvieuse comme celle à laquelle nous allons nous retrouver maintenant. Nous avons les haricots RWR 2154 (ndlr termes techniques), ce sont des haricots que nous avons produit qui donnent très bien dans les régions de baisse et moyenne altitude comme la région de Beni bien entendu. Nous avons NAP4, une autre variété de haricots qui intéresse avec un cycle de 60 à 70 jours vous récoltez. Il s’agit de haricots bio fortifiés c’est-à-dire il contient des matières très simples qui peuvent aider les gens qui souffrent du Kwashiorkor à vite se rétablir mais également à de vieilles personnes qui savent pas se rétablir à vite retrouver leur santé. Maintenant, nous avons introduit la culture du riz dans le Rutshuru qui est répandu à Beni, nous avons fait une très bonne production dans nos champs dans le Rutshuru si les gens peuvent expérimenter”, a expliqué Simon Kazungu, responsable de l’entreprise agricole Premilog.

Selon lui, la sélection de la semence influence la production agricole en 40 pourcents. Simon Kazungu conseille aux paysans de bien choisir une bonne semence pour augmenter leur capacité de production. “… La semence joue dans la production agricole en 40 pourcents, si vous avez une mauvaise semence c’est-à-dire vous êtes en train de travailler sur 60 pourcents de chance de bien produire si vous avez une bonne semence. Vous avez déjà 40 pourcents et vous pouvez augmenter par le sarclage et autres choses”, a-t-il fait savoir à Ouragan.cd.

L’ingénieur Simon Kazungu appelle les ONG intervenant dans le domaine agricole et agriculteurs de s’approprier ces nouvelles semences du riz, du soja, de haricots et de maïs. Il croit que pour le Congo se développe. Il faut que le gouvernement congolais et chaque individu investit dans le secteur agricole qui est rentable. Le responsable de l’entreprise PREMILOG a aussi plaidé pour l’éradication de l’insécurité au Nord-Kivu surtout à Beni afin que les paysans vaquent librement à leurs activités. Par ailleurs, l’ingénieur Simon Kazungu invite certains habitants qui restent dans les zones stables du Nord-Kivu à pratiquer l’agriculture.

PREMILOG est une entreprise agricole créée par l’ingénieur Simon Kazungu en 2015 dans le Nord-Kivu à Rutshuru. Il encadre plusieurs jeunes et habitants de ce coin de la République dans la lutte contre le chômage.