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L’ANCI s’aligne derrière Félix Tshisekedi

À quatre mois des élections, le parti politique “Action nationale pour le changement intégral (ANCI)” dont l’autorité morale est Mme Véronique Elisabeth Tshiala Bebel, s’aligne derrière le président de la République, Félix Tshisekedi, pour l’aider à obtenir un second mandat.

Par Alexis Emba

Juriste de formation, M. AWAK aime se présenter comme un acteur de développement. Il est aussi candidat député national sur la liste du regroupement politique AACRD. @Photo Droits tier..

publié le 5 septembre 2023 à 04:15:00

Dans un entretien lundi à Ouragan, M. Awak Malako a défendu le pourquoi du choix de Fatshi. Le secrétaire général adjoint chargé de l’idéologie, formation et principal communicateur du parti juge judicieux la position de sa formation politique qui se fonde sur un certain nombre de faits, notamment “la vision de Félix Tshisekedi de conduire le pays vers le développement durable”.

Ouragan : M. Awak Malako, vous êtes acquis à la cause du président Tshisekedi, pouvez-vous dire à nos lecteurs pourquoi le choix du président Tshisekedi ?

De prime à bord, je dirai que le choix du président Tshisekedi est d’abord une question de convenance personnelle pour ne pas dire de conviction. Je suis né et grandi dans ce pays et depuis l’âge de la raison, j’essaie d’observer la vie publique de mon pays dans son histoire politique récente et avec quelques recherches autour de la gestion de la chose publique congolaise. Depuis 1965 à nos jours, je constate que le président Tshisekedi se démarque de ses prédécesseurs sur quelques points importants :a. Le président Tshisekedi est celui qui est plus proche du peuple en ce sens qu’il a démystifié en humanisant la fonction présidentielle. Le mythe autour de la personne président de la République est tombé ;

b. Le président Tshisekedi est pragmatique dans la conception et la réalisation des projets de développement en ce sens qu’il n’est pas trop philosophe. Le président Tshisekedi, lorsqu’il promet, il réalise dans un très bref délai pour le bien du peuple. Je prends quelques exemples, dont le vaste projet de 145 territoires. Celui-ci est réellement en cours et va booster le développement du pays dans tous les secteurs de la vie nationale ;
c. Les périples ou voyages effectués par le président ont redonné confiance à notre pays sur l’échiquier international. L’une des retombées est l’organisation réussie des 9es Jeux de la Francophonie. Cette fête francophone a été bénéfique pour le pays, car elle a renforcé les relations avec les pays membres de l’OIF ;

d. Le président Tshisekedi a eu le courage de démasquer l’une des causes de la déstabilisation de l’est de notre pays, le président Kagame et ses complices interne et externe. Identifier clairement la cause d’un problème, c’est déjà réglé le problème concerné à 50%. Pour ça, je dois encourager le chef de l’État et je n’hésite pas à l’accompagner pour un second mandat ;

e. Le chef de l’État s’est imposé comme leader du projet salutaire de la Zone de libre-échange continental « Zlecaf » lors de son passage à la tête de l’Union africaine. Sa médiation en cours au Tchad et bien d’autres sont les preuves d’une diplomatie réussie.

Au chapitre des élections, croyez-vous en ce processus piloté par Kadima et avez-vous des suggestions à faire à la CENI et aux autorités pour garantir des scrutins transparents ?

J’ai un défaut d’être un optimiste et c’est inné. Seulement, il y a une bonne dose du réalisme dans mon optimisme. Oui, je crois à ce processus sinon je ne serai pas candidat député national et je n’aurai pas accompagné deux autres candidats députés provinciaux et plusieurs conseillers communaux. En tant que légaliste et respectueux des lois et règlements du pays ainsi que de nos institutions, je crois en la CENI, car elle est la seule institution habilitée à gérer toute question liée aux élections dans notre pays. Seulement, je demande de tenir compte de certaines réalités sécuritaires et politiques pour que le processus soit réellement inclusif. Souvenez-vous qu’il y a des communautés qui ont été privées de l’enrôlement, exclues non seulement du processus électoral, mais aussi de la vie politique, même du pays. Je pense ici aux communautés habitant le secteur contournant la ville de Kisangani dénommée Lubuya-Bera. Nous invitons donc l’administration électorale à organiser l’enrôlement dans ce secteur. Sinon ça sera un préjudice terrible face à l’histoire d’exclure un groupe de communautés dans la vie politique du pays. Aussi certains Congolais bien que minoritaires, leurs avis doivent être aussi considérés, car ils sont aussi Congolais, je pense aux opposants à notre pouvoir. C’est à la CENI d’apprécier cette proposition. On doit développer une très forte capacité de comprendre les racines de toutes les frustrations des communautés, car cela risque de constituer une véritable bombe à retardement…Et nous nous disponibilisons pour l’accompagner dans ce sens.

Comment réagissez-vous à la récente sortie médiatique de l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa ?

Je me dois quand même de donner juste un conseil à Corneille Nangaa en ces termes : “Cher aîné Nangaa, dans la vie, la sagesse est mieux que l’intelligence. Retenez aussi qu’une bouche qui parle beaucoup, pèche. Ne nous poussez pas de vous retirer le minimum de respect que nous vous devons. Rehaussez le débat et conservez votre statut d’ancien président de la CENI. Voilà ma réaction”.

Vous jouez quel rôle dans votre parti et l’ANCI se trouve dans quel regroupement politique ?

Je suis d’abord membre effectif de l’Action nationale pour le changement intégral (ANCI), le parti cher à Madame Véronique Elisabeth Tshiala Bebel, présidente nationale et autorité morale. Ce parti se fonde sur des valeurs de la sociale démocratie qui sont entre autres la justice sociale, le développement économique et communautaire, la bonne gouvernance pour une justice distributive, l’intégrité et la sécurité territoriales. C’est d’ailleurs le socle de notre idéologie. La fierté d’appartenir à ce pays tout en étant conscient que sans la RDC, nous sommes un peuple en errance. Voilà pourquoi, chaque membre de l’ANCI est capable de payer le prix le plus fort pour défendre la nation. Notre devise est : Unité -Égalité-Travail. Je dois dire ici sans être contredit que nous sommes l’un des rares partis politiques dans ce pays qui est “non tribal”. Et j’insiste sur ce fait. S’agissant de mon rôle, je suis d’abord membre et secrétaire général adjoint chargé de l’idéologie, formation et communicateur principal du parti. J’essaie d’apporter ma petite touche au parti. L’ANCI appartient au regroupement politique dénommé “Action des alliés de la convention pour la République et la démocratie (AACRD)”. Nous sommes sous la direction du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, notre autorité morale au sein du regroupement. Avec le camarade Mboso, nous accompagnons le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour lui accorder un second mandat et une majorité écrasante aux prochaines élections qui font déjà trembler l’opposition.

Craignez-vous que la situation sécuritaire actuelle vire-t-elle au chaos?

La situation sécuritaire du pays trouve d’abord ses origines dans notre passé colonial. Cette situation a été accentuée par les événements de 1994 au Rwanda. Depuis, notre pays est victime de toutes sortes de convoitise tant de la part de certains voisins belliqueux que ceux qui estiment nous maintenir dans le système néo-colonialiste actuel. Voilà malgré les grands efforts fournis par les gouvernements successifs en RDC, notre peuple continue de subir les affres de la méchanceté des ennemis de notre nation. Face à cette situation, nous avons décidé d’accompagner Félix-Antoine Tshisekedi dans ses efforts de pacification de la partie Est de notre pays. Nous décidons de lui prêter main forte pour que cessent les aventures en gestation dans d’autres provinces comme celle de la Tshopo aux alentours de la ville de Kisangani. Sur ce, je lance un appel au VPM de l’Intérieur de voir avec beaucoup de minuties le cas de la Tshopo. Le conflit intercommunautaire Mbole-Lengola-Kumu et les autres ne sont qu’un iceberg qui cache les ramifications politiques, économiques pour saboter les efforts de pacification et de développement global du pays que mène le gouvernement de la République sous l’œil éclairé du président de la République. J’invite au sens élevé de patriotisme pour que triomphe le bien sur le mal à Tshopo. Au-delà des troubles à Osio, à Ubundu, dans le secteur Lubuya-Bera, savez-vous qu’un autre conflit est en gestation entre les Lokele et les Nande en pleine ville de Kisangani ? J’alerte et je t’interpelle les autorités compétentes avant que la situation ne soit ingérable. Bref, la situation sécuritaire générale du pays est totalement sous contrôle du gouvernement congolais malgré les poches de résistance. Les capacités de l’ennemi sont sensiblement réduites par la force de frappe de nos forces de défense et de sécurité. Voilà pourquoi, j’appelle tous les Congolais à soutenir nos FARDC dans leur mission de nous défendre contre les appétits « sanguinaires » de nos ennemis interne et externe.

Vous êtes réputé humanitaire dans vos actions, comment aujourdhui, vous vous retrouvez haut cadre d’un parti politique et en même temps candidat à la députation nationale de décembre prochain ?

Depuis 1998 jusqu’aujourd’hui, nous n’avons qu’œuvré pour aider les populations vivant dans des conditions extrêmes d’insécurité et de pauvreté. En qualité d’humanitaire, nous avons eu la grâce de parcourir ce pays de l’est à l’ouest en passant par le nord-est du pays. Fort de cette expérience, nous avons cerné les problèmes qui rongent notre peuple et aussi le pays. Nous, nous sommes considérés comme téléspectateur de cette misère criante, car nous l’avons porté nous-mêmes. Ainsi, nous ne pouvons plus continuer à observer cela de façon impuissante et nous avons décidé de devenir politique actif pour apporter le changement profond dans la vie de notre peuple et pourquoi pas influencer un jour les décideurs afin d’orienter toutes les décisions en faveur de ce peuple meurtri depuis plus de 60 ans déjà.

Votre conclusion

Je vous remercie beaucoup pour cet échange. J’aimerai encore parler, mais faute de temps, je me limite là. Toutefois, à la prochaine occasion, nous pouvons développer les autres raisons de notre soutien pour un second mandat au président de la République. Il n’est pas un saint, mais la balance se penche sur le positif. Je tiens à vous signaler qu’en dehors de mes tâches politiques, je suis ambassadeur universel pour la paix, membre effectif de la Fédération universelle pour la paix, une organisation basée à Séoul en Corée du Sud. Je suis aussi assistant à l’Université pédagogique nationale (UPN) au département des Relations internationales et aussi fondateur de l’ONG FSD-ONGD /Fondation.

Propos recueillis par Alexis Emba

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