Au cours de l’événement de dix jours, les délégués ont débattu du rôle essentiel que joue l’OMS dans l’architecture mondiale des urgences sanitaires. L’AMS a passé également en revue les progrès, les réalisations et les défis de l’année dernière ainsi que les priorités futures dans les principaux piliers du travail de l’OMS : couverture sanitaire universelle, urgences, promotion de la santé et du bien-être.
“La paix dépend de la santé, la maladie dans une nation met tout le monde en danger, l’obtention de la meilleure santé possible pour tous et partout dépend de la coopération”, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un discours vidéo lors de la cérémonie d’ouverture de l’assemblée.

Depuis la naissance de l’OMS, il y a 75 ans, la santé humaine a considérablement progressé, a noté M. Guterres, ajoutant que l’espérance de vie dans le monde a augmenté de plus de 50%, que la mortalité infantile a diminué de 60% et que la variole a été éradiquée. “La pandémie de COVID-19 a bloqué et même inversé les progrès en matière de santé publique. Nous risquons d’éroder davantage les énormes gains réalisés au cours des dernières décennies et de revenir en arrière sur les objectifs de développement durable”, a indiqué M. Guterres.

On a aussi noté différentes interventions, dont celle du ministre congolais de la Santé, Roger Kamba. Deux grandes figures du domaine se sont distinguées à travers leurs recherches. Il s’agit des professeurs Jean-Jacques Muyembe et Peter Piot qui ont reçu le prix pour avoir découvert le virus Ebola. Et à travers leur découverte, ils ont été primés par l’OMS.

À l’issue des travaux, des nouveaux animateurs du bureau de l’Assemblée mondiale de la santé ont été installés. La forte délégation de la RDC conduite par le ministre de la Santé a été composée outre Henriette Wamu, la présidente du REPACAV, du secrétaire général à la Santé, Dieudonné Mwamba, des conseillers de la présidence dont Frank Papy Bonkafo Efofa Ikelemba, conseiller principal, du directeur général à la Santé, Dieudonné Mwamba, de quelques directeurs dont celui du Programme national de la santé de reproduction, Mme Anne-Marie Tumba ainsi que des diplomates à l’instar du 1er conseiller, Alexis Munungi Leki.