Il s’agit d’un texte historique qui permettra l’interaction régulière entre la FEC et l’ARSP sur toutes les questions liées à la sous-traitance dans le secteur privé. La FEC s’étant engagée à jouer valablement le rôle d’interface pour permettre à l’ARSP de communiquer efficacement avec les entrepreneurs.

Devant un parterre d’invités venant de différents secteurs de l’économie nationale, les différents orateurs se sont succédé à la tribune pour non seulement planter le décor de la manifestation mais aussi et surtout établir les nouvelles passerelles de collaboration entre l’ARSP et les opérateurs économiques, membres de la FEC.

Dans son mot, le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, s’est voulu précis et incisif tout en estimant que ce protocole permettra de matérialiser la vision du chef de l’Etat, celle de créer une vraie classe moyenne congolaise.

“Nous signons le protocole d’accord qui doit permettre de réaliser efficacement la mission confiée à l’ARSP”, celle consistant à intégrer l’entreprise congolaise dans la chaîne des valeurs locales et internationales et capter la valeur ajoutée qui sera diffusée dans population. “Pour votre gouverne, par-dessus les missions de planification, de contrôle et de règlement des contentieux fixés à l’ARSP par le décret qui l’institue, l’orientation générale de son action procède la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui j’adresse l’expression de mes hommages les plus déférents”, a-t-il souligné. Katemb a rappelé à l’assistance que le chef de l’État avait clairement émis le vœu de voir créer des riches et avait promis aux “opérateurs économiques congolais de s’épanouir et ce dans l’optique de créer une vraie classe moyenne détenant de vraies actions dans les sociétés de droit congolais”.

De son côté, Albert Yuma a salué l’avènement de ce protocole d’accord comme étant l’engagement de la FEC à accompagner la politique du gouvernement relative à l’entreprenariat de manière générale mais surtout avec le développement de la culture d’entreprise. Le numéro un du patronat congolais a, par ailleurs, souhaité voir cet accompagnement de l’ARSP aller dans le sens de permettre « la résolution définitive des problèmes liés à la Loi sur la sous-traitance dans l’optique de recenser tous les opérateurs économiques pour faire évoluer cette loi en mettant en symbiose les points de divergences ».
Et d’ajouter : “la FEC reste disposée à vous accompagner pour la réalisation des missions vous confiées par le président de la République et surtout dans l’intérêt de ses membres”, a-t-il conclu.

Pour sa part, le directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat, André Wameso, a dit espérer se réaliser rapidement des vrais contrats à la place des bons de commande afin de permettre d’une part d’avoir accès aux vrais crédits et d’autre part de baisser les taux d’intérêt.

Le ministre sortant des Petites et moyennes entreprises, Eustache Muhanzi a, quant à lui, rappelé que ce protocole d’accord va ouvrir la voie à la mise sur pied d’une commission mixte et paritaire qui permettra notamment la vulgarisation de la loi sur la sous-traitance auprès des membres de la FEC.