Des organisations de la société civile et associations de journalistes ont défini des stratégies pour vulgariser la loi relative à la réparation aux victimes des violences liées aux conflits en République démocratique du Congo (RDC).
Des organisations de la société civile et associations de journalistes ont défini des stratégies pour vulgariser la loi relative à la réparation aux victimes des violences liées aux conflits en République démocratique du Congo (RDC).
Les stratégies envisagées lors de l’atelier de réseautage organisé lundi à Kinshasa, par JDH-JHR RDC, en collaboration avec des OSC et médias visent la vulgarisation de la loi au profit des femmes et filles victimes des violences liées aux conflits. Me Josepha Pumbulu, conseillère de la ministre de la Justice et facilitatrice de l’atelier, a présenté l’économie de cette loi qui comporte 7 chapitres et 57 articles.
Elle a rappelé le contexte qui a conduit à l’élaboration de ce texte légal en se penchant sur la situation des violences sexuelles dans le pays et les actions menées par le gouvernement congolais. Mme Pumbulu a souligné que le gouvernement avait pris des engagements qui ont permis au Parlement d’adopter le 13 décembre 2022 la loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation aux victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité, et des crimes contre l’humanité. La loi avait été promulguée le 26 décembre de l’année écoulée.
Ce texte, a dit Me Pumbulu, vient consacrer la création d’un Fonds chargé de l’appui à l’accès à la justice, à la réparation, à l’autonomisation et au relèvement communautaire des victimes et de leurs ayants droit, avant de préciser qu’elle est conforme à la Constitution de la République, précisément en son article 123 point 6. Cependant, elle a fait observer que malgré la promulgation, il y a encore du chemin à parcourir en ce qu’il reste à mettre en place un établissement public dénommé : “Fonds national pour la réparation aux victimes des violences sexuelles (FONAREV)” et sa mise en application, mais surtout rédiger aussi les mesures d’application.
Après échanges en groupes, les participants ont défini des stratégies pour la vulgarisation de cette loi qui revêt d’une importance capitale pour les victimes des violences sexuelles. Les deux parties ont recommandé entre autres la sensibilisation de la population sur l’existence de cette loi à travers des conférences, campagnes populaires, tribunes d’expression populaire, de descentes sur le terrain dans les écoles, églises, marchés, universités ; de mener le plaidoyer auprès des décideurs pour la mise en place effective du fonds ; l’organisation des émissions avec de personnes ressources, des reportages, le plaidoyer pour la célérité des dossiers au niveau de la justice (Conseil supérieur de la magistrature) ainsi que l’accompagnement des OSC à travers les plaidoyers.
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