Cet édifice qui est élevé en hauteur en matériaux durable, du béton, abrite trois grandes salles polyvalentes et quelques bureaux pour son administration. Il est pourvu au rez-de-chaussée d’une grande salle des spectacles de 260 places assises. Et sans compter que les deux autres niveaux ont deux grandes salles pouvant abriter des expositions. Ce bâtiment peut servir des ateliers résidence pour quelques artistes de passage en RDC (chambres, cuisines et salles de bain). Imposante, cette infrastructure est couverte par une terrasse au balcon qui donne une vue panoramique sur la ville de Kinshasa. Elle peut aussi accueillir certaines activités culturelles. Pierre-Ivey Jeholet, président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a profité de son séjour à Kinshasa pour inaugurer ce joyau culturel en compagnie de sa déléguée, Kathryn Brahy, de la ministre congolaise de la Culture, arts, patrimoines, Catherine Kathungu Furaha ainsi que Mme Yollande Elebe Ma Ndembo, en charge de la Décentralisation, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial. Ce temple culturel est à mettre à l’actif de Katryn Brahy et son équipe qui a mené à bien ce projet jusqu’à sa concrétisation et ce, malgré quelques contraintes. Cette œuvre a pris une année pour sa construction. Il a fallu attendre trois ans après la remise de la clé de ce bâtiment à la Délégation Wallonie-Bruxelles par l’entrepreneur pour être inauguré.

A l’occasion, la tradition bantoue a été respectée. A l’honneur des esprits des ancêtres Teke, propriétaires des terres de la ville de Kinshasa, du vin de palme a coulé sur les parvis du bâtiment à l’inauguration.

La cérémonie a été soutenue par des danseurs d’un ballet folklorique, lesquels ont accueilli les partenaires culturels venus nombreux pour la circonstance. La ministre Catherine Kathungu a levé sa voix pour demander le soutien des ancêtres à préserver ce temple de la culture contre toute attaque invisible et visible. Symboliquement, elle a étanché la soif des aïeux après avoir aspergé quelques mesures de « Nsamba » (ndlr : boisson locale, vin de palme).