La commission en charge de la réforme de loi sportive et celle liée aux stratégies relatives au développement des sports et des structures d’appui au mouvement sportif ont été à l’œuvre. Au chapitre des critères de reconnaissance d’une fédération sportive par l’État congolais, les panélistes ont convenu de revoir à la hausse le nombre des ligues provinciales pour s’adapter à la nouvelle configuration des provinces.
Ce faisant, a rapporté Patrick Kalala, la commission a suggéré que la reconnaissance ne soit désormais accordée qu’aux seules fédérations implantées dans au moins 14 provinces, au lieu de 6 comme l’exige la loi de 2011.
Une autre réforme assortie de ces réflexions de Kisantu est la valorisation du handisport. “Cette fois-ci, les états généraux des sports ont pris en compte la donne handicap et c’est pour cette raison que nous sommes là. Nous ne sommes pas une fédération. Nous sommes une forme de sport”, a fièrement précisé Michel Mulumba, secrétaire général du comité paralympique congolais.
Dans le cadre des stratégies pour développer les sports, les panélistes ont relevé la nécessité de créer des programmes de coopération avec d’autres pays et de rendre obligatoires les stages des athlètes qui représentent la République démocratique du Congo aux compétitions internationales. Alain Makengo a souligné que cela devrait commencer avec les athlètes qui préparent les 9èmes jeux de la Francophonie.
A noter que les réflexions issues de différentes commissions seront soumises à la plénière, pour leur adoption.