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Human Rights Watch soupçonne le M23 d’avoir un soutien extérieur

Depuis le mois de mai, le M23 a fait preuve d’une puissance de feu et de capacités défensives accrues qui ont permis au groupe rebelle de déborder les troupes congolaises soutenues par l’ONU et de contrôler une partie de territoire, s’alarme Human Rights Watch dans son rapport publié lundi 25 juillet 2022.

Par Jeanric Umande

Des militaires rwandais soupçonnés par Human Rights Watch de soutenir le M23 lors des combats contre l’armée congolaise @Photo Droits tiers.

publié le 25 juillet 2022 à 13:47:52

Des sources onusiennes et un haut responsable des services de sécurité congolais ont indiqué qu’un soutien étranger pourrait expliquer l’approvisionnement régulier en munitions du M23 et sa capacité à tirer des barrages de mortier pendant plusieurs heures consécutives. Human Rights Watch ne cache pas de le dire ouvertement que le Rwanda et l’Ouganda ont soutenu le M23 par le passé.

Le 14 juin, l’ambassade des États-Unis en RdCongo s’est dite “extrêmement préoccupée par les récents combats dans l’est de la RdCongo et par la présence signalée de forces rwandaises sur le territoire congolais”. Le groupe d’experts des Nations unies sur la RdCongo, mandaté par le Conseil de sécurité des Nations unies pour surveiller la mise en œuvre de son régime de sanctions, a indiqué dans son rapport de juin que “la présence d’individus portant des uniformes de la Force de défense rwandaise (Rwanda Defence Force, RDF) dans des camps du M23 situés en RdCongo avait été confirmée par des images aériennes et des preuves photographiques”.

D’après le rapport, le gouvernement du Rwanda a démenti à plusieurs reprises qu’il soutenait le M23, directement ou indirectement. Le 29 juin, la cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RdCongo (MONUSCO), Bintou Keita, a informé le Conseil de sécurité que le M23 “s’est comporté de plus en plus comme une armée conventionnelle plutôt comme un groupe armé”, et que la mission de l’ONU “pourrait être confrontée à une menace qui dépasse ses capacités actuelles”. Toutes les parties au conflit au Nord-Kivu ont de plus en plus recours aux armes explosives, des tirs de mortier et tirs d’artillerie – lors des combats, mettant davantage en danger les civils et structures civiles.

Des tirs rwandais qui tuent et détruisent en RDC

Selon l’organisation américaine, le 23 mai, un obus apparemment tiré depuis le côté rwandais de la frontière a détruit une école primaire à Katale. Un obus de mortier du M23 a touché un terrain de jeu à Biruma le 10 juin, tuant deux jeunes garçons. Des tirs de mortier du M23 à Kisiza et Katwa ont tué une femme et un enfant, et blessé au moins 10 civils les 1er et 2 juillet, s’indigne Human Rights Watch.

Les attaques qui ne font pas la distinction entre les objectifs militaires et les civils ou les biens civils sont illégales. Ainsi, HWR recommande que “toutes les parties au conflit s’engagent à restreindre l’utilisation des armes explosives à large rayon d’impact, comme les mortiers, dans les zones peuplées”.

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