La xénophobie n’est pas congolaise, a précisé le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula. D’ailleurs, il a rappelé que les derniers réfugiés accueillis sur leur sol congolais, venaient du Rwanda, le même pays voisin qui accuse les Congolais d’entretenir des propos xénophobes.

Pour justifier l’hospitalité de son peuple, Lutundula a annoncé même que les instructions ont été données à la justice et aux agents de sécurité pour qu’il y ait des sanctions exemplaires en cas de débordement.

“(…) Il y a, en RDC, près de 450 tribus. Nous avons accueilli des réfugiés depuis que nous sommes indépendants, et les derniers en date venaient précisément du Rwanda. Nous sommes un peuple hospitalier et il y a des lois ici qui sanctionnent le tribalisme et la xénophobie. Le Conseil supérieur de la défense a été très clair. Le ministre de l’Intérieur, celui de la Justice, le commissaire général de la police(…), tous ont reçu des consignes et [les débordements] seront sanctionnés”, s’est-il clairement exprimé.

S’agissant de la guerre imposée dans la partie Est de la RDC en complicité avec un pays voisin, Christophe Lutundula a rassuré que l’État ne peut pas rester les bras croisés et les conséquences seront tirées.

“Il y a un groupe terroriste qui opère dans notre pays, qui sème la terreur et la désolation, qui a contraint des milliers de personnes à fuir leur domicile. Il y a un pays qui utilise ce groupe terroriste pour violer notre intégrité territoriale et notre souveraineté. Nous n’aggravons rien, mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous en tirerons les conséquences”, a-t-il fixé.

Le ministre des Affaires étrangères confirme les accusations de Kinshasa contre Kigali et souligne que le Rwanda veut une RDC faible et corvéable à merci. Ce qui est impossible. Droit dans ses bottes, Lutundula promet de détruire partout le mensonge et de rétablir la vérité.