Les forces de l’ordre ont tiré des balles de caoutchouc et grenades lacrymogènes sur des manifestants pour les disperser. L’Un des étudiants est à l’agonie.

Des heurts entre policiers et étudiants ont commencé dès le matin et ont duré jusqu’à midi. L’Université pédagogique nationale s’est transformée en champ de bataille.

“(…) Revendication des étudiants de l’UPN pour la reprise des activités académiques. Nous condamnons encore une fois de plus les abus des éléments de la police. Plusieurs étudiants blessés et un étudiant de L1 Agronomie est en état grave”, a vociféré un manifestant.

Les étudiants ont exprimé leur ras-le-bol contre les mouvements de grève des personnels de leur université parmi lesquels, les professeurs, chefs des travaux et assistants.

“Les activités académiques doivent reprendre pour nous permettre d’avancer avec les cours. Certains attendent même la délibération de l’année passée (..), c’est inadmissible (…)”, a hurlé un autre étudiant.

Depuis le 14 février, les professeurs d’Universités et établissements publics supérieurs avaient pris la décision de suspendre la grève. D’ailleurs, un protocole d’accord avait été signé entre le gouvernement et la délégation syndicale des professeurs mais malheureusement, faute de derniers arrangements, les cours n’ont pas toujours repris.