Nommé par le président Félix Tshisekedi à la tête de l’Agence nationale des renseignements (ANR) le 07 décembre 2021, Jean-Hervé Mbelu Biosha est un fils-maison et un homme du sérail.
Nommé par le président Félix Tshisekedi à la tête de l’Agence nationale des renseignements (ANR) le 07 décembre 2021, Jean-Hervé Mbelu Biosha est un fils-maison et un homme du sérail.
Marié et père de famille, le nouveau patron de l’ANR est Docteur en Sciences politiques et pdministratives et il est professeur à l’Université de Kinshasa. Blanchi au harnais du renseignement en RDC, Biosha a gravi tous les échelons au sein de l’Agence nationale de renseignements pour atteindre le sommet aujourd’hui. Le nouveau patron incarne bien l’assertion anglo-saxonne qui soutient que « the right man in the right place », autrement dit, « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Le chemin qui a mené l’ancien Administrateur général adjoint, AGA, de l’ANR à la tête de cette agence n’a pas été un fleuve tranquille. En effet, si pour les analystes, l’actuel AG de l’ANR aurait dû occuper ce poste aux premières heures du régime politique de Félix-Antoine Tshisekedi, Jean-Hervé Biosha a usé de beaucoup de savoir-faire et de patience pour rester soumis à son désormais ex-Administrateur général Inzun Kakiak, connu pour avoir été un fidèle adjoint du très controversé Kalev Mutond, actuellement en cavale et recherché par la justice. Au regard des textes qui régissent l’ANR, Jean-Hervé Biosha était alors confiné dans un rôle de figurant. Ces défis divers n’ont pas eu raison de sa détermination supérieure à s’impliquer dans la refondation de l’ANR. Il était difficile que l’implémentation de la vision du président FATSHI dans le domaine sécuritaire trouve un meilleur bras séculier au sein de ce service. Précurseur de l’audit des finances publiques, il a initié un audit de gestion du gouvernement Tshibala peu après l’arrivée au pouvoir du président Tshisekedi. C’est aussi sur ses instructions que des agents de l’ANR ont interpellé et entendu pendant 24 heures un ministre du gouvernement Tshibala, pour soupçon de détournement des deniers publics.
Rigoureux, Mbelu Biosha était aussi au cœur d’une vaste opération mains propres menée au sein même de l’ANR et qui a eu pour conséquences des révocations et des mutations en cascade. Homme de devoirs, Mbelu Biosha est aussi un homme de missions, surtout quand il s’agit de la vie de la République. Ses notes sur la déconnexion sociale du régime politique de Joseph Kabila faisaient rager plus d’un cacique habitué aux demie-vérités et cela au plus fort de ce régime.
Rompu aux renseignements et attaché à la bonne gouvernance, J-H Biosha avait fait les frais de l’intolérance du régime Kabila alors qu’il occupait le poste de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa en charge des questions économiques et financières. S’opposant aux interférences politiciennes dans la gestion des fonds de la ville, il s’était vu affublé du qualificatif « membre de l’UDPS » avec les conséquences qui s’en suivaient habituellement à savoir sa révocation sans autre forme de procès.
Activiste de première heure dans la société civile, composante pour laquelle il a occupé le poste de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Jean-Hervé Biosha est co-auteur de l’accord politique de Sun-City qui a régenté à sa façon la vie politique en RDC depuis 2001. Mais avant cela, il aura été à tour de rôle, coordonnateur du Collectif des Mouvements et Association des Jeunes du Congo, membre de la société civile, Secrétaire permanent de la Société civile du Congo, Secrétaire général de la Société civile du Congo, de 1999 à février 2005, Délégué de la Société civile à la consultation nationale organisée par les confessions religieuses en 2000 et Délégué de la Société civile/Forces vives au Dialogue inter congolais en 2002 (Membre de la Commission politique et juridique du DIC).
Élu Secrétaire rapporteur adjoint de la délégation de la Société civile/Forces Vives au Dialogue inter congolais à Sun City, il a contresigné, en cette qualité, avec Monseigneur Jean-Luc Kuye Ndondo tous les documents officiels de la composante Société civile, du Dialogue Inter congolais jusqu’à la mise en place des institutions de la transition. Chercheur sur des questions sécuritaires depuis les années 2000, l’homme a suivi également plusieurs spécialisations dans ce domaine au nombre desquelles, une formation spéciale sur la démocratie (Etat de Droit et bonne Gouvernance), une formation sur la réhabilitation des valeurs morales et reconversion des mentalités et bien sûr, des formations spéciales à l’Académie de l’Agence nationale de renseignements « A.N.R ». Ancien chef d’antenne de l’ANR à la vice-primature en charge de l’Intérieur et affaires coutumières, ancien directeur provincial de l’ANR ville de Kinshasa, ancien vice-gouverneur en charge de l’Économie et finances dans cette même ville de Kinshasa, plusieurs fois conseiller de différents Administrateurs généraux de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha réunit les atouts nécessaires pour redorer le blason terni de l’ANR.
CP/ JOHN NGOMBUA
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).