Au chef-lieu du Kasaï central, députés nationaux, sénateurs, mandataires mais aussi les hommes politiques ressortissants de la région, remplissent déjà les hôtels. Le mouvement observé depuis le début la semaine s’est amplifié mercredi 29 décembre jusque tard dans la soirée. Toutes ces personnalités n’ayant pas pour la plupart une résidence sur place, n’ont qu’une seule option : passer leur séjour dans les quelques rares hôtels trois étoiles de la ville.

La situation a entraîné la révision à la hausse des frais d’hébergement. Une chambre d’hôtel est passée de 50 à 150 dollars le jour voire même 250 ou 350 pour les plus VIP.

Une bonne affaire pour les hôteliers qui ne logent, dans beaucoup de cas que les humanitaires. Interrogé, le responsable d’un hôtel local, ayant préféré réagir sous anonymat, lâche : “Nous n’avons plus de chambre disponible. Toutes sont occupées par les équipes d’avance du président. Nous avons une inflation des demandes chaque jour. Ce qui nous a poussé à doubler les frais de logement”, a-t-il conclu.

Révoltée, la société civile tire à boulets rouges sur ces sommités du pays, ressortissantes de la province qui n’ont jamais pensé avoir une résidence sur place.

Entre-temps, la population centre-kasaïenne attend beaucoup de cette visite de Félix Tshisekedi notamment la reprise des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Katende et surtout l’asphaltage de la route Kananga – Kalamba Mbuji, afin de favoriser la reprise des activites économiques dans toute la région du Kasaï.