M. Toufik Djouama a, en marge d’une rencontre avec un parterre des professionnels de médias, insisté sur l’impératif de faire primer les solutions politiques consensuelles et de faire prévaloir le dialogue et la réconciliation. L’ambassadeur algérien a rappelé que son pays a par le passé, participé amplement à l’extinction de plusieurs foyers de tension dans plusieurs régions en Afrique en s’appuyant sur le capital d’estime, de considération et de crédibilité. A l’heure actuelle, a-t-il souligné, son pays joue un rôle de premier plan pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne. Aussi, poursuit-il, l’Algérie oeuvre pour une solution pacifique de la crise autour du Grand barrage de la Renaissance, et ce en s’appuyant sur la médiation menée par l’Union africaine sous le leadership du président congolais, Félix Tshisekedi.

En Libye, le diplomate algérien indique que la stabilisation de ce pays passe impérativement par la réussite d’un dialogue inclusif entre tous les acteurs libyens , le rejet de l’intervention étrangère et le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye. Il a précisé que cette approche s’est matérialisée à travers le soutien apporté par son pays au processus de dialogue et de réconciliation nationale entre frères libyens sous les auspices de l’ONU. Évoquant le cas du Mali, M. Toufik Djouama a fait observer que son pays, en sa qualité de président de comité de suivi de l’Accord d’Alger et de chef de file de la médiation internationale, œuvre inlassablement pour soutenir les frères maliens dans leurs efforts pour aplanir toutes les difficultés et lever les obstacles entravant la mise en œuvre totale et consensuelle de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Par ailleurs, il a rappelé que tout récemment, une importante délégation malienne a eu à Alger, sur invitation des autorités algériennes, des consultations fructueuses à l’issue desquelles ils ont réitéré leur attachement à la mise en œuvre de l’Accord et au respect des décisions qui seront prises dans ce contexte.