Le mouvement prodémocratie qui a levé le ton dans un communiqué parvenu dimanche à Ouragan.cd, estime que la suppression pour les téléphones de deuxième génération (2G) annoncée par le gouvernement, est une demi-mesure et une vaine tentative de briser l’élan de la mobilisation du peuple congolais contre ce vol en bande organisée sous couvert de l’État. Pour ce mouvement citoyen, cette mesure à demi-teinte est une preuve de plus de la responsabilité directe du président de la République et du chef du gouvernement dans cette arnaque car, dit-il, sa suppression est fonction de leur volonté.

C’est pourquoi, sans abdiquer, le mouvement prodémocratie dit maintenir ses exigences de suppression totale et immédiate du RAM, du remboursement à chaque congolais des crédits indûment prélevés depuis 2020, et de l’établissement de toutes les responsabilités dans la mise en place de RAM et l’utilisation aussi bien des fonds générés que de données personnelles des abonnées. Il appelle les Congolais à demeurer mobilisés jusqu’à la satisfaction complète de ces exigences.

Depuis un temps, le dossier RAM a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le ministre des PT-NTIC avait fait l’objet d’une question orale avec débat lui adressée par le député national Misare Mugomberwa Claude. La réplique du patron des PT-NTIC à l’Assemblée nationale n’avait pas été convaincante. Le dossier avait été renvoyé au gouvernement, lequel a levé une option qui déçoit totalement, selon la Lucha.