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Énergie verte : le plaidoyer de Mabunda pour plus d’investissements en RDC

L’ex-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a plaidé lundi 26 février lors d’un symposium par visioconférence, en faveur d’une augmentation des investissements dans l’énergie verte en RDC.

Par Patrick Mputu

Jeannine Mabunda, présidente honoraire de l’Assemblée nationale de la RDC @Photo Droit tiers.

publié le 1 mars 2024 à 18:15:00

A l’initiative de l’ONG “International crisis group”, les discussions ont tourné autour du thème : “Quels bénéfices pour les pays africains dans la transition énergétique ? Opportunités ou risques de conflits miniers et pétroliers ?”. A en croire l’ancienne numéro un de la Chambre basse du Parlement, la RDC ne peut pas souffrir du manque d’énergie électrique à cause de son immense richesse dans le domaine environnemental.

“Avec ses millions d’hectares de terre arable, son énorme couvert forestier, son majestueux fleuve Congo, et tant de rivières[…] Il se fait malheureusement qu’à ce jour, sa population éprouve toutes les peines du monde à accéder à l’énergie dans sa vie quotidienne”, a-t-elle déploré, tout en soulignant que 12 à 15% des Congolais sont alimentés par les sources polluantes. Et pourtant, a-t-elle fait remarquer, l’énergie verte ( donc non polluante ) dont les potentialités sont très élevées au Congo-Kinshasa, ne sont pas encore suffisamment exploitées.

D’après elle, il est difficile de parler de la transition énergétique alors que la population vit de l’exploitation de la forêt et fait recours à l’utilisation du pétrole pour ses activités. “Si la communauté internationale recommande la conservation de ces forêts, il est difficile pour les populations congolaises de s’y soumettre. Elles n’ont pas d’autres alternatives à la survie. L’Afrique en général et la RDC en particulier a donc besoin d’investissements significatifs dans le domaine de l’énergie verte pour réduire progressivement la consommation de l’énergie fossile”, a-t-elle expliqué.

Mme Mabunda a soutenu que l’Afrique est prête à s’engager dans cette transition mais à condition que les principaux producteurs de gaz à effet de serre (pays occidentaux), mettent la main à la poche selon le principe appelé : Pollueur-Payeur. “La production du pétrole ne saurait être ralentie ou stoppée tant que l’énergie verte (barrages , panneaux solaires….) n’est pas disponible pour toute la population. Le pétrole contribue de façon significative au budget national et l’Afrique qui fait face à tant de défis d’ordre financier doit approfondir la question sous plusieurs angles car l’énergie verte constitue l’avenir de l’humanité”, a martelé Jeanine Mabunda.

Néanmoins, la femme d’État a reconnu que l’État congolais doit également travailler d’arrache-pied pour que les barrages hydroélectriques et autres sources d’énergie verte puissent être étendues dans toutes les provinces.

D’autres intervenants comme le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo et des professeurs de grandes universités britanniques ainsi que les spécialistes du climat ont enrichi les discussions. Selon International crisis group, la finalité de cette rencontre est de conscientiser le monde à protéger l’environnement par l’utilisation de l’énergie non polluante.

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