Dans un rebondissement dramatique impliquant des personnalités publiques et les médias, le deuxième vice-président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a officiellement exigé des dommages et intérêts de l’ordre de 100 000 $ au journaliste Gauthier Sey Tshiang, connu pour sa défense inébranlable de la nation congolaise face à l’agression étrangère, notamment du Rwanda, pour réparer sa réputation.
Le leader de l’AFDC, Modeste Bahati Lukwebo et le journaliste Gauthier Sey @ Photo montage Ouragan.
Cette demande fait suite à une citation directe émise par le leader de l’AFDC, Modeste Bahati, accusant Sey d’avoir formulé des déclarations diffamatoires concernant ses affaires lors d’une récente apparition dans l’émission Canal Presse, animée par Jules Bulembi, mieux connu sous le nom de « Ndeko Zulu ». Les remarques controversées, diffusées sur Canal Kin à partir de Kinshasa, ont allégué que les biens de Bahati dans l’est, en particulier à Goma et Bukavu, étaient sécurisés par les forces rebelles, une accusation que l’ancien speaker du Sénat considère comme fausse et nuisible à sa réputation.
Cependant, dans cette affaire, le soutien au journaliste Gauthier Sey se fait de plus en plus entendre. De nombreux défenseurs de la liberté de la presse et de la justice s’élèvent contre cette demande d’indemnisation qui semble disproportionnée, notamment au regard de la situation politique actuelle en République démocratique du Congo. Pour ces derniers, l’attaque contre Sey n’est pas simplement une question de diffamation, mais une tentative de faire taire la voix de ceux qui dénoncent les injustices et l’impact des conflits dans l’est du pays.
Le journaliste Sey a toujours été un ardent défenseur de l’unité nationale et de la souveraineté de la RDC. Inadmissible. Modeste Bahati demande 100 000 $ à un journaliste pour réparer sa réputation, mais au détriment de la liberté de la presse et du combat de Sey contre la guerre dans l’est.