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Les contradictions de Gisèle Busima

Son récit présente tout d’une cabale. Gisèle Busima qui a déposé une plainte en Belgique contre le général Christian Ndaywel relance les débats à Kinshasa. Derrière cette affaire, l’ombre de Kigali plane. Présentée comme employée d’une banque commerciale à Kinshasa, elle est surtout soupçonnée d’être un maillon clé dans un réseau d’espionnage lié au Rwanda.

Par Patrick Mputu

Gisèle Busima accusée d’être un agent au service du Rwanda @Photo Droits tiers.

publié le 4 février 2025 à 05:57:00

Tout commence en avril 2024. Éric Nkuba, proche de Corneille Nangaa, est arrêté à l’aéroport de Dar es-Salaam et extradé au Congo. En fouillant ses contacts, les services de renseignement tombent sur Gisèle Busima. Très vite, des preuves troublantes émergent : des échanges avec Nangaa, des appels vidéo suspects et une proximité inquiétante avec l’AFC/M23, groupe rebelle soutenu par Kigali.

Interpellée et détenue dans les locaux de l’ex-Demiap, Busima livre, selon des sources sécuritaires, des informations sensibles. Son téléphone est scruté. Les liens avec le réseau pro-rwandais se confirment. Pourtant, sous la pression de Washington, elle est finalement relâchée.

– Une plainte aux motivations douteuses –

Aujourd’hui, Gisèle Busima contre-attaque. Assistée d’un avocat belge connu pour défendre des dossiers sensibles du régime Kagame, elle saisit la justice belge. Un acte qui interroge. Pourquoi maintenant ? Pourquoi viser spécifiquement le général Ndaywel et, indirectement, le ministre de la Communication Patrick Muyaya ? Dans son show télévisé, aucun argument sérieux tendant à accréditer la thèse d’une séquestration par son ancien compagnon. Juste des supputations, preuves d’une machination pensant taire une voix qui porte dans ce contexte d’agression.

Des observateurs dénoncent une manœuvre visant à discréditer l’État congolais et ses responsables sécuritaires. Certains médias, érigés en tribunal, accusent et condamnent, sans même attendre les conclusions du parquet. Où est la présomption d’innocence ?. Tout a été bien calculé.

– Un récit truffé d’incohérences –

Le témoignage de Gisèle Busima soulève des doutes. D’abord, elle ne mentionne jamais avoir rencontré son prétendu bourreau dans les locaux de l’ex-Demiap. Ensuite, elle ne signale aucune menace reçue de sa part. Enfin, son propre avocat ne s’est jamais tourné vers les organisations de défense des droits de l’homme à l’époque des faits. Pourquoi ce long silence ? Autre élément troublant : elle prétend avoir été victime d’abus, puis se perd dans des justifications sentimentales invérifiables. Une stratégie pour salir la réputation d’un ministre ? Le pauvre.

– Une tentative de manipulation ? –

Des sources recoupées assurent que Gisèle Busima a été interpellée pour des raisons légitimes de sûreté nationale. La comparer à une victime de séquestration est une déformation des faits.

Le choix de son avocat, impliqué dans plusieurs affaires liées au Rwanda, renforce la suspicion. S’agit-il d’une opération orchestrée pour fragiliser le pouvoir congolais ? Le temps choisi pour déposer cette plainte et son contenu laissent perplexes. Alors que la RDC fait face à une guerre imposée par Kigali, les agresseurs tentent par tous les moyens d’affaiblir ceux qui défendent le pays.

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« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.


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Le commissaire fluvial de Bulungu vient d’interdire tout mouvement de navigation sur la rivière Kwilu, dans la province portant le même nom. Cet arrêté vise à prévenir de nouveaux cas de naufrage sur le lit de ce cours d’eau et des infiltrations pendant cette période d’agression.

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