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Kinshasa : ni ville morte ni manifestations de protestation

Le gouvernement congolais reste ferme. Aucune manifestation ni ville morte ne sera tolérée à Kinshasa. C’est le message qu’a martelé lundi, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.

Par Éric Kalemba

Les ministres Jacquemin Shabani et Patrick Muyaya font le point sur la situation sécuritaire en RDC @Photo Droits tiers.

publié le 4 février 2025 à 10:26:18

Depuis quelque temps, nous constatons la diffusion des messages sur les réseaux sociaux et dans la ville, appelant à des manifestations. Ces actions ne contribuent en rien à la mobilisation pour soutenir nos FARDC sur le terrain. Des appels à la ville morte sont inutiles et ne servent ni la population ni la nation, regrette-t-il.

Le membre de l’exécutif national a exhorté les Congolais à rester unis et à ne pas tomber dans le piège de l’ennemi. Selon lui, le Rwanda cherche à affaiblir la mobilisation nationale et à nuire aux relations diplomatiques avec nos partenaires. « Nos compatriotes doivent comprendre que nous n’avons aucun intérêt à organiser un boycott ou un sabotage alors que notre territoire est menacé et même occupé. Restons unis et solidaires. Ensemble, nous vaincrons cette guerre », a-t-il insisté.

– Sécurité renforcée dans la capitale –

Le commissaire divisionnaire de la police congolaise, Benjamin Alongaboni, a, quant à lui, assuré que toutes les dispositions avaient été prises pour garantir la sécurité des Kinois. « Je rassure la population : tout le monde peut vaquer à ses occupations en toute tranquillité. Toute personne qui tentera de saccager les institutions, les ambassades ou des biens privés sera immédiatement interpellée », a-t-il averti.

L’officier supérieur a également mis en garde ceux qui chercheraient à semer le chaos dans la capitale. « Nous comprenons la tension et l’inquiétude liées à la situation de guerre. Mais ne jouez pas le jeu de l’ennemi. Les forces de sécurité seront sur le terrain pour empêcher tout débordement ».

Par ailleurs, la journée de ce mardi 4 février se déroulera normalement. Il n’y aura pas de ville morte. Chacun doit vaquer librement à ses occupations, rassurent les autorités publiques.

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Le commissaire fluvial de Bulungu vient d’interdire tout mouvement de navigation sur la rivière Kwilu, dans la province portant le même nom. Cet arrêté vise à prévenir de nouveaux cas de naufrage sur le lit de ce cours d’eau et des infiltrations pendant cette période d’agression.

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