« Il y avait environ 20 mineurs au moment de l’effondrement (de la mine) mais huit ont été secourus », a déclaré mardi Daniel Makumbu, un responsable de la police du comté de Kakamega, où l’accident a eu lieu.

Les recherches et les opérations de secours sont en cours, a-t-il ajouté.

Le secteur des mines du Kenya, concentré sur l’or, est relativement petit comparé à certains de ses voisins comme la Tanzanie. Il a connu une forte progression ces dernières années mais reste mal régulé, les mineurs étant exposés au manque de mesures de sécurité et à des groupes criminels.

Un rapport publié par l’Institut d’études de sécurité (ISS), basé en Afrique du Sud, soulignait l’année dernière que la part légale du secteur minier artisanal au Kenya a contribué à hauteur de 224 millions de dollars à l’économie en 2022. Ce secteur emploie environ 250.000 personnes.

En mai 2024, l’effondrement d’une mine d’or informelle avait fait cinq morts et trois personnes avaient été portées disparues dans le nord du pays, sur le site de Hillo, situé près de la frontière avec l’Ethiopie.