Dans une correspondance adressée au vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, l’élu de Bandalungwa alerte sur les cambriolages, agressions et actes de banditisme qui terrorisent les habitants de son bastion. Pour contrer cette vague de violence, le parlementaire plaide pour des patrouilles rigoureuses. Aussi, il souhaite qu’il y ait la requalification des unités d’intervention rapide, comme la brigade “Mbata”, afin de mieux répondre aux alertes des citoyens.

– Mieux équiper la police –

Phanzu a également attiré l’attention du patron de la sécurité sur le manque de matériels dans les commissariats. Il recommande ainsi une dotation en équipements modernes afin d’assurer une présence policière efficace et une réaction rapide face aux situations d’urgence.

-Répression accrue contre les “Kulunas”–

Le phénomène « Kuluna », ces gangs de jeunes qui sèment la terreur, doit, hausse-t-il le ton, être combattu avec fermeté. Le suppléant de Muyaya demande une intensification de l’opération « Ndobo », avec des arrestations ciblées des récidivistes pour démanteler tous les réseaux criminels.

– Impliquer la population dans la sécurité –

Animé par l’idée que les hommes en uniforme ne peuvent pas agir seule, le jeune leader propose la création des comités de vigilance de quartier, en collaboration avec les forces de l’ordre. Le député provincial appelle aussi à faciliter la dénonciation anonyme des criminels afin de protéger les citoyens contre d’éventuelles représailles.

Phanzu insiste sur une meilleure collaboration avec le ministère de la Justice. Il exige des peines fermes pour les criminels, afin de dissuader d’autres jeunes de rejoindre ces gangs. L’élu de Bandalungwa ne s’arrête pas là. Il demande aussi l’accélération du traitement des dossiers de banditisme pour éviter que les délinquants arrêtés ne soient rapidement relâchés.

Estimant que la situation exige une réponse immédiate, l’élu local attend une réaction rapide des autorités. Jared Phanzu Babaka se dit prêt à rencontrer le ministre de l’Intérieur pour approfondir les échanges et élaborer un plan d’action concret pour contrer l’insécurité qui gangrène la commune de Bandalungwa, son fief électoral.