La FIFA et l’IFAB envisagent de mettre en œuvre de nouvelles réformes. Les règles du sport roi pourraient évoluer de manière significative. Les modifications voulues par l’instance basée à Zurich touchent des aspects clés du jeu, de la gestion du hors-jeu à l’intégration de la technologie dans la communication et l’arbitrage. Une entrée en vigueur à l’été 2025 est évoquée.
La façon de juger le hors-jeu s’inscrit parmi les réformes envisagées par la FIFA. @ Photo Droits tiers.
Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association, échangera le 1er mars prochain avec les représentants de l’International football association board sur plusieurs changements considérés comme essentiels, lors de la 139e Assemblée générale annuelle de l’institution chargée de définir les règles du jeu. Les membres de la FIFA et ceux de l’IFAB discuteront sur la règle du hors-jeu, la communication entre l’arbitre et la VAR, la création d’un système Challenger et le temps de jeu effectif.
La première nouveauté envisagée concerne la loi Wenger. Elle est tirée du nom de l’ancien entraîneur légendaire d’Arsenal qui occupe désormais le poste de directeur du développement du football mondial à la FIFA. En 2021, l’ancien technicien français avait proposé une réinterprétation de la lecture du hors-jeu pour bénéficier à l’attaquant.
Selon sa proposition, un joueur serait signalé hors-jeu uniquement si son corps est intégralement derrière la ligne du dernier défenseur. Il souhaite faciliter le travail de l’arbitre en évitant les analyses au millimètre de certaines situations. En d’autres termes, si une partie du corps de l’attaquant est alignée sur celui de son défenseur, il ne sera pas sanctionné. Cela a déjà été le cas la saison dernière dans des tournois de jeunes en Italie et en Suède.
Par ailleurs, une autre nouveauté étudiée sera celle de la communication des arbitres. L’IFAB et la FIFA veulent équiper l’arbitre central d’un micro pour que tout le stade puisse profiter de ses explications en direct. Les directeurs du jeu pourraient expliquer leurs décisions avec un micro en direct, à tout un stade. Pour rappel, cette expérience avait déjà été testée, notamment aux derniers JO 2024 ainsi qu’au Mondial féminin 2023.
Enfin, les débats entre les deux institutions porteront sur la possibilité de stopper le chronomètre en cas de faute. Comme cela se fait déjà au rugby par exemple, les arbitres pourraient prendre la décision d’arrêter le chronomètre du match en cas de situation litigieuse ou de grosse blessure. L’objectif est bien sûr d’éviter les nombreux gains de temps dans le football et privilégier le temps de jeu effectif.